Le 27 mai 2014
A PROPOS DE L’INTERVIEW DE MR KAMHERE
PAR MRS FREDDY MULONGO ET BONGOS.
Mr Freddy Mulongo
Je viens de suivre votre interview de Mr Kamhere et, je tiens à
vous signaler que vous avez raté une belle occasion de nous
fixer une bonne fois pour toutes sur les doutes que nous
avons jusqu’ à ce jour sur les origines de Mr Kamhere. Il est un
fait que Mr Kamhere parait être congolais, a vécu au Congo, a
sillonné le Congo et connait le Congo et le congolais. Mais,
dans un pays qui est détruit par les infiltrations, il est
impératif que nous sachions jusqu’à quel niveau va la
proximité de Mr Kamhere avec nos bourreaux. C’est à cela que
je croyais que vous alliez vous atteler.
Deux yeux pour épier, un nez pour flairer et une bouche pour mentir.
Que Mr Kamhere nous parle des potentialités du Congo, c’est
très bien. Nous les connaissons peut être mieux que lui. Ce qui
nous intéresse est de savoir si, constitutionnellement Mr
Kamhere est, oui ou non, qualifié à postuler comme Président
de la République Démocratique du Congo. Ceci est plus
important pour nous que venir nous parler de sa vie
d’étudiant au campus de Kinshasa. Nous avons été aussi
étudiants à ce même campus et nous pouvons lui citer des
étudiants étrangers qui, comme lui, participaient avec nous
aux manifestations estudiantines contre le régime. D’ailleurs,
les sœurs religieuses italiennes qui ont participé à la marche
des chrétiens du 16 fév. 1992 et qui ont été réprimées par le
trio Ngunz-Ngbanda-Mandungu ne réclament pas notre nationalité.
A Washington Kamhere a dit que quiconque a fait quelque chose au Congo est congolais.
Ainsi tout soldat rwandais qui aurait volé, violé, ou pillé au Congo serait congolais.
Mr Freddy, j’avais souhaité entendre Mr Kamhere nous
parler de sa sœur qui a exigé à son mari, le gouverneur Makila,
d’aller verser la dot au Rwanda comme le prescrit la coutume.
Si tel est le cas, les origines patriarcales de Mr Kamhere
seraient le Rwanda. Bien sûr, il pourrait encore être congolais
si l’autre parent est congolais. Mais les origines non
congolaises de son père l’empêcheraient alors de prétendre à
la fonction suprême.
En plus de sa propre sœur, Kamhere a un cousin rwandais, le général hutu Gratien Kabiligi.
A Washington, quand il lui a été posé le pourquoi du prénom Vital sur son diplôme reçu à l’époque de l’authenticité, Mr
Kamhere s’est d’abord énervé et a commencé un long
monologue confus pour conclure que Vital, son prénom de
baptême catholique, est bien le prénom qui figure sur son
diplôme. Bon sang, mais nous le savons par ce que c’est nous,
congolais, qui lui avons délivré ce diplôme et écrit, à sa
demande, le prénom Vital qui figurait sur ses documents
académiques. La question que nous lui posons et qu’il esquive
est de savoir pourquoi, au moment où, nous congolais, ne
faisions plus usage des prénoms chrétiens, Mr Kamhere se voit
coller le prénom Vital sur son diplôme, ce qui ne se faisait que
pour les étudiants étrangers et, il pouvait en avoir été un. Pour
la petite histoire, quand Mr Vital Kamhere était la star du parti
de Joseph Kabila et que des fuites ont commencé sur sa
rwandité, un incident s’est produit au Campus de
Kinshasa : « l’aile de la faculté d’économie ou on garde les
archives a brulé. » Oui, aussi immense soit le campus de
Kinshasa, un incendie d’origine inconnue a détruit juste
l’endroit précis où devait avoir été entreposée la copie du
diplôme de Mr Kamhere portant son prénom de Vital. Ah ces
criminels rwandais qui nous dirigent !
Au pays de kimbangu, Vital croit que son dossier académique a brulé au service des
archives dans l’incendie qu’il aurait commandité. Akosutuka, ayebi biso malamu te.
Chaque fois que la nationalité de Mr Kamhere est mise en
cause, on nous avance des platitudes du genre : « On est
contre les bashi….contre le grand Kivu… le Mwami a dit…. » Je
suis désolé, nous ne sommes pas dans un processus où il s’agit
d’élire un chef de clan, un chef de village, un chef de tribu, un
Mwami ou qui que ce soit. Quand les bakuba, les mongo ou
les bashilele élisent leur chef, aucun autre congolais ne
s’interfère pour mettre en doute la qualification de leurs
candidats. De même, les bashi ou les kivutiens ont le droit
d’élire quiconque à leur tête sans problème. Mais dans le cas
présent, il s’agit du Président du Congo. C’est un droit qu’a
chaque congolais de se sentir à l’aise avec le candidat. Ce n’est
pas de trop si je demandais de savoir où Mr Kamhere a-t-il
appris à parler parfaitement le Kinyarwanda, lui qui n’a pas séjourné au Rwanda. C’est mon droit de citoyen avant de
porter mon choix sur lui. C’est mon droit de citoyen de
questionner le rapport que Mr Kamhere entretenait avec Mr
Moshebekwa, avec Mr Baudouin Rudahingwa, avec Mr
Mirindi Ruena qui était le neveu de Bisengimana Barthelemy.
Quel service a-t-il reçu d’eux, pour quel service rendu?
A un tel niveau d’inféodation, on a la peine à croire le discours actuel de Mr Kamhere.
Nous ne mettons pas en doute l’appartenance du Kivu au
Congo ni de la tribu bashi. Bien au contraire, nous sommes
très reconnaissants vis-à-vis de toutes ces masses populaires
du Kivu qui résistent depuis des années à l’occupation
rwandaise. C’est parce que nous ne pouvons pas trahir le
sacrifice des femmes violées du Kivu, des veuves et orphelins
de Masisi, des handicapés de walikale et Shabunda que le
devoir patriotique nous impose de mettre en doute la
démarche de Mr Kamhere que nous jugeons mensongère :
Kabila et Kamhere, on dirait deux jumeaux vrais alors qu’ils ne sont que de vrais jumeaux.
1. Mr Kamhere continue à clamer qu’il a parlé contre la
présence militaire du Rwanda au Congo. Mensonge.
C’est lors d’une interview que, sans qu’il ne s’y attende,
un journaliste courageux lui pose la question de savoir
son avis sur l’entrée récente des troupes rwandaises au
Kivu. Pris de panique, il va simplement mentir et
prétendre ne pas avoir été mis au courant. C’est alors
que ses adversaires au Parti vont convaincre Kabila de
s’en débarrasser car cette réponse était comme une
trahison, notre constitution imposant l’exécutif
d’informer le Pdt du Parlement en cas d’entrée des
troupes étrangères. Il n’existe, durant cette période,
aucun texte, aucune déclaration où Mr Kamhere dit : « Je
suis contre la présence des troupes rwandaises au
Congo. » Bien au contraire, les jours qui suivent cette
gaffe, Mr Kamhere va suivre Kabila jusqu'à Goma et lui demander pardon. Dans son discours d’adieu au
parlement, il n’a même pas le toupet de dire qu’il
s’oppose à la présence de ces troupes rwandaises au
Congo, ce qui aurait pu lui sauver la mise.
Nous sommes tous les fils du Rwanda, nous avons le même parrain, Joseph ne touchera
jamais un seul de mes cheveux, même pas ma barbichette.
2. C’est une insulte d’entendre Mr Kamhere comparer son
opposition à Kabila à celle de Ya Tshikas ou Ngunz à
Mobutu. Mr Ngunz et le « TUTU » ont fait la prison
sous Mobutu, leur corps en porte les marques. Diomi et
plusieurs autres sont en prison sous Joseph Kabila. Ya
Tshikas a été pendant des mois en résidence surveillée
sous Kabila père et fils. Mr Kamhere va où il veut, quand
il veut, comme il veut, tout faux incident n’étant que du
casting pour distraire les naïfs. Pendant que l’opposant
historique congolais, Le Grand Frère, est sous embargo,
Mr Kamhere a un accès illimité à tous les organes d’information de la dite communauté internationale.
RFI, RTH, RTK, RRR, TTR, Pourquoi est-il partout pendant que les autres opposants sont
en prison ou en résidence surveillée?
3. Puisqu’il se découvre une vocation d’opposant à Kabila,
Mr Kamhere pourrait il nous dire exactement tout ce qui
était faux dans la présentation qu’il nous a faite de
Kabila ? Est-il le fils de LDK ? A-t-il le diplôme de
Washington ? A-t-il étudié au lycée français de Dars es
Salam ? Oui, Mr Kamhere, il faut redresser les premiers
mensonges avant de nous laisser gober les suivantes
sous peine de nous causer une indigestion fatale.
Il parait que même sa cravate est un faux.
Monsieur Freddy, j’ai vu votre père jouer au « Tata Raphael ».
C’est à lui, grand patriote, qu’a été donnée la charge de garder
le roi Pelé lors du 1er match des léopards contre Santos de
Brésil. Les deux équipes étaient alors à égalité sur le terrain et,
les léopards dominaient car, du côté brésilien, le roi Pelé qui
était le pivot ne tournait plus, muselé qu’il était par votre père.
Au stade, c’était le délire, le miracle d’une victoire congolaise
allait se produire. Un moment, pour essayer de se faire oublier,
Pelé va sortir et feindre de se faire soigner. Votre père va le
suivre et l’attendre à côté de la ligne de touche. Pour lui, la
consigne de l’entraineur était de garder et neutraliser Pelé,
c’est ça qu’il va faire à la perfection. De retour au jeu, Pelé va
faire un geste technique prohibé, déclasser votre père et marquer le but brésilien de la victoire. Votre père a été
jusqu’au bout de son devoir. Il n’a pas terminé ce match. Il est
sorti à la suite de ce tacle méchant du grand Pelé. Sa
carrière a pris fin ce jour là, à la suite de cette blessure. Il
aurait peut être pu éviter cela. Non, un patriote va jusqu’au
bout, au péril de sa vie. Toute la foule et la presse étaient
unanimes pour décrier le geste de Pelé, le qualifiant d’anti
jeu. A la conférence de presse, Pelé, confus, déclare qu’il
reviendra au Congo nous montrer sa véritable face. Il a tenu
promesse et est revenu à Kinshasa, au même stade Tata
Raphael avec la même équipe de Santos. Le roi Pelé a été
battu alors à Kinshasa par les léopards. Le Congo est le seul
pays africain à avoir battu l’équipe de Santos avec Pelé. Nous
devons cette victoire aussi à votre père, il a fait ce qu’il devait
faire, comme patriote, il n’a pas lésiné devant le sacrifice.
Les Léopards de la grande époque, le sens du sacrifice pour la nation. Aimer son pays et ne
jamais trahir.
Ce ne sont pas nos ennemis qui sont invincibles mais c’est le
congolais qui ne fait pas ce qu’il faut au moment où il faut. Kabila, Kamhere, Kengo, Ruberwa et autres remplissent a
merveille la mission de destruction du Congo qui leur a été
assignée au profit de l’International Tutsi Power. Mais où
sommes-nous, congolais, quand il faut les contrer ?
A la recherche de la chose et son contraire, le congolais pleure pour son pays et le même fait la
promotion de Kamhere qui a introduit notre tueur en chef. Le Congo est malade de ses intellectuels.
Qu’avez-vous fait et de quoi avez-vous parlé, Mr Freddy,
quand une occasion en or vous a été donnée de tacler le
mensonge et harceler le menteur qu’est Mr Kamhere ?
Avez-vous signifié à Mr Kamhere que parler nos 450 dialectes
ne lui donne aucun droit sur la Présidence du Congo, le
problème congolais n’étant pas celui de la communication ?
Avez-vous parlé à Mr Kamhere de son rôle dans les accords
tronqués avec le Rwanda ? Pitié Mr Freddy, vous a-t-il manqué le courage de relever les contradictions de la gestion du
parlement par Mr Kamhere ? A regarder votre plateau, c’est
Mr Kamhere qui est sorti gagnant. Face à votre agitation, il est
resté calme et a fait passer le message qu’il souhaitait. Mwana
ya rwandais abubi yo, bolole na yo moko Freddy.
Même parmi les siens, Kamhere est l’arbre que la forêt ne peut cacher.
S’il était donné à un voleur l’occasion de faire absoudre un
seul crime, il choisira le vol. Le meurtrier choisira le meurtre.
Mr Kamhere comme Président du parlement a choisi
d’absoudre l’usurpation de notre nationalité par ceux qui,
comme lui certainement, détiennent d’autres nationalités. Mr
Kamhere a mis fin aux poursuites contre tous les délinquants
qui avaient violé notre loi contre la nationalité : Kabila, Kengo,
Bemba, Yerodia, Boshab, Kamitatu, Katumbi et autres.
Ces criminels au sommet de l’Etat dont certains ont plus d’une nationalité.
L’histoire de la famille Kamhere est connue. Le papa est
engagé très jeune a la caisse d’épargne chez lui au Rwanda et
est muté au Congo. A cette époque, le Congo, le Rwanda et le
Burundi sont sous administration belge et, des institutions
comme la caisse d’épargne sont communes aux trois nations.
L’indépendance le surprend au Congo, il y reste comme
plusieurs de nos fonctionnaires sont restées au Rwanda et au
Burundi. Jusqu'à ce jour, les congolais installés au Rwanda et
au Burundi avant l’indépendance sont toujours de nationalité
congolaise car la loi ne les autorise pas à se naturaliser. Le
système est verrouillé et, il faut un certificat d’un chef
ethnique pour acquérir leur nationalité. Pourtant au Congo, nous les avons accueillis sans réserve. Ils ont use et abuse de
notre nationalité. Je ne suis pas étonné qu’un intellectuel du
rang de Luakabuanga se mette à défendre Kamhere dans son
émission code 243. Il n’a jamais demandé aux anciens de
Kikwit pourquoi tout le monde appelait Kamhere rwandais
dans sa jeunesse. A Kikwit, leur petit rwandais était aiméau
point où, même son professeur d’anglais, une dame d’origine
belge, a donné à son fils le prénom de Kamhere en souvenir
de ce jeune étudiant si gentil. Puisque Mr Kamhere a fait
carrière sous Mobutu, selon Mr Luakabuanga, il serait
congolais. De quelle nationalité était alors Bisengimana qui a
été directeur du bureau de Mobutu, cad en fait premier
ministre à cette époque ?
Il est de père polono-belge et de mère rwandaise. Au Congo où il a fait fortune, on le prend
pour un digne fils de l’Equateur. Mais, comment remercie-t-il le Congo, lui qui est depuis
des décennies au centre de la balkanisation de notre pays ?
Merci quand même au spécialiste de circonstance, Monanga Freddy, qui reconnait que le papa de Kamhere pourrait ne pas
être congolais, voila un bon début, la vérité viendra peut être
de là où on l’attend pas. Mr Abraham, croyez-vous vraiment
que Kamhere qui vivait avec nous depuis son enfance avait
une quelconque raison de fuir le Congo avec la bande à
Kaberebe ? Croyez-vous que Kamhere était le seul rwandais à
être resté au Congo après leur aventure AFDL? Le peuple
congolais n’est ni tribaliste, ni xénophobe. Nous avons accepté
comme vice président un exilé tutsi rwandais du nom de
Ruberwa qui, alors chef rebelle, a enterré des femmes
congolaises vivantes. C’est Mr Kamhere lui-même qui, par ses
mensonges à répétition a rendu difficile son cas. Chacun de
nous se reconnaissait en lui et était content de son succès
politique, il était de nôtre. Mais voila que notre propre petit,
notre rwandais sympathique s’est mis à mentir disant qu’il
était mushi. Ah ! Pourquoi ment-il ? Que cache-t-il ? Serait-il
possible que…. Voila le début des ennuis de Kamhere. Ses
mensonges ont créé une répulsion, il est devenu suspect, sa
soif du pouvoir l’a poussé dans les bras de nos bourreaux
rwandais. Il a lui-même détruit la confiance que tout congolais
avait en lui. Le congolais a accepte un exile génocidaire tutsi comme vice Président, il ne pouvait pas
refuser Kamhere, l’enfant que nous avons aime et choyé dans notre propre basse cour.
C’est lui-même qui s’est rendu indésirable par ses mensonges hors normes et suspects..
Pour clore le débat sur sa nationalité, Mr Kamhere avait cité à
plusieurs reprises son ami d’enfance comme témoin.
Malheureusement, cet ami, Serge Gontcho, avait déjà fait une
révélation embêtante dans un échange en privé avec le
journaliste Elonga Edjadje. Voila le déroulement de leur
entretien.
Elonga:
Pour toi, il est bel et bien Congolais ?
gontchoserge:
Il l'est. C'est sa mère qui est burundaise, je crois, mais
son père il est sujet mushi. Je le sais de moi-même et de
plusieurs sources dignes de foi.
Elonga: C'est drôle quand même que l'UNAZA ait laissé passer
VITAL sur son diplôme en 1987
gontchoserge:
Vital est un tripoteur par moment. Il est prêt à beaucoup
pour arriver à ses résultats. C'est une qualité, mais aussi
un défaut. C'est moi qui l'ai inscrit à l'université, je l'ai
dit déjà plus d'une fois, et j'avais son diplôme en mains,
avec son nom de famille kamerhe lwa Kanyinginyi
Nkingi. Je ne sais pas à quel moment il est devenu
officiellement Vital Kamerhe.
gontchoserge:
C'est sûr. Il s'est montré trop gourmand, et on dit que
c'est la même chose qui l'a fait partir du PPRD. Il n'est
accepté nulle part, à moins que ce ne soit un jeu entre
lui et les siens. C'est une hypothèse que tout le monde
examine. Je crois qu'il s'est mis et s'enferme dans une
situation inutilement compliquée.
Serge Gontcho est avec Kamhere depuis la tendre enfance jusqu'à l’universite de Kin. Il
qualifie son meilleur ami de tripoteur et arriviste. Qui voudrait d’un tripoteur et arriviste a
la présidence du Congo????
A lire cet échange, on comprend qu’à l’entrée de l’université, il
s’appelle Kamhere Lwa Kanyinginyi Nkingi. Serge qui l’a inscrit
avait son diplôme de secondaire et a lu ce nom. C’est donc
pendant qu’il est à l’université qu’il adopte le prénom de Vital,
bénéficie de la bourse CPGL, sort de l’université comme sujet
étranger du nom de Vital Kamhere. A Washington, il a avoué
que son diplôme d’université avait son prénom Vital. Il
passera alors par le cabinet Moshebekwa pour se blanchir et
devenir congolais comme plusieurs rwandais l’ont fait avant et
après lui. A l’école secondaire, il est congolais avec un nom
authentique pour peut être bénéficier de la gratuité de l’enseignement. A l’université, il devient rwandais Vital et
touche une bourse d’étude consistante réservée aux rwandais
et burundais. Après l’université, il redevient congolais par la
filière Moshebekwa et noyaute notre administration. A
l’arrivée de l’AFDL, il est membre de cette 5e
colonne qui
organise l’invasion rwandaise de l’intérieur avec des
personnes comme Kengo, Thambwe, Mwando Nsimba, Maitre
Mbuyu, Yumbu Joseph et plusieurs autres.
Dégoûté par le comportement mercenaire de son ami d’enfance, Serge Gontcho parle de
Kamhere et des envahisseurs rwandais comme « lui et les siens ». Donc, même Serge a fini
par se rendre compte que Kamhere, son ami de toujours, est rwandais.
A l’invité de Mr Abraham Luakabuanga qui se demandait
pourquoi Mr Kamhere est qualifié tantôt de rwandais, tantôt
de burundais, je dirais simplement que, comme enfant,
Kamhere a le choix entre la nationalité burundaise de sa mère
et rwandaise de son père. La personne de nationalité
congolaise à laquelle Mr Serge Gontcho fait allusion comme
étant le père de Mr Kamhere n’est en réalité que son parrain
et non son père. Je ne suis pas surpris d’entendre le Gouverneur Makila dire, pour protéger Mr Kamhere, que sa
femme, la sœur de Mr Kamhere, n’est pas du Rwanda mais
mushi du Kivu. C’est normal, quand vous êtes appointé
comme prochain Kapita du Congo, la CI vous affecte des
moyens importants pour voyager et entretenir le mensonge.
De Mobutu, nous acception tous que sa mère l’avait eu à 8 ans
et il était le 3e
enfant. De Joseph Kabila, il est katangais, fils de
LDK, diplôme de Washington. On aurait pu nous éviter tout ce
tracas sur Kamhere et nous dire qu’il est d’Ekafera ou de
Lusambo. Si le media mensonge nous le répétait deux fois,
nous le croirons. Au Congo, personne ne demande le test ADN
pour prouver que Joseph Kabila est le fils de Mama Sifa car la
Radio Mensonge Internationale l’a confirmé, sa mère est de
Maniema, sa femme de Tshela. Quant à Serge Gontcho, il s’est
aussi converti et a écrit un document public où il affirme et
confirme la mushité de son ami d’enfance, Vital Kamhere.
Certains affirment que Serge est allé à la soupe. Moi je n y
crois pas. Serge a simplement eu peur pour sa peau sachant ce
dont est capable un Kamhere ambitieux qui fréquente des
tueurs intégristes tutsi.
Maman : « Le soutien a votre fils ne doit pas vous empêcher de penser aux autres mamans
qui continuent à être violées avec le silence complice de celui que votre fils a présenté
comme étant de nôtre.
Intéressez-vous à cette maman qui est partie en exil en
Grande Bretagne pendant que son fils Kamhere est deuxième
personnalité du régime au Congo. Posez-lui la simple
question : « De quel passeport était-elle détentrice à l’entrée
en Grande Bretagne, que fuyait-elle et d’où est-elle partie ? »
Vérifiez alors l’information auprès de l’immigration
britannique. Vous comprendrez beaucoup. L’intellectuel
congolais est naïf et léger. Cette légèreté qui pousse Mrs Roger
et Freddy à affirmer sans sourciller que Mr Kamhere est
populaire à l’Est et à Kinshasa oubliant qu’il n’a fait que 4% sur
l’ensemble du Congo après avoir fait, parait-il, le plein à l’Est
en distribuant gratuitement la bière.
Mr Freddy, pouvez-vous nous expliquer comment Kamhere est populaire avec un score de 4%
à la présidentielle ? Solo, rwandais asi aleisi yo nieyi.
Pour moi, après avoir débattu le cas Kamhere depuis des
années mon opinion est faite : « il n’est pas congolais car il a
manqué de répondre simplement aux questions faciles. » Je
suis né congolais. S’il m’arrivait de postuler pour un poste
politique, les personnes qui savent que j’ai séjourné à
l’étranger se demanderont si je n’ai pas acquis entretemps
acquis une autre nationalité. Je n’aurais aucun problème à
démontrer que je suis toujours congolais. Ou alors, je
préciserai le lieu et la date à laquelle j’ai renoncé à mon
éventuelle nationalité étrangère pour récupérer ma
nationalité congolaise d’origine. Pour cela, je n’aurais pas
besoin de faire appel à mon Mwami, mon village, ma province.
Toute personne du Kivu ou d’ailleurs qui défend Mr Kamhere est en porte à faux. C’est à Mr Kamhere lui-même de nous
parler de sa sœur, de son diplôme et toutes les autres
préoccupations. Comme il a trop trainé, notre opinion est
faite : « Il est né un certain 4 mars 1959, à Cyangugu, au Rwanda, poste
frontalier avec le Congo dans le Sud-Kivu. Sa grand-mère est Rwandaise et
vit encore à Cyangugu et son cousin est le général de brigade
rwandais Gratien KABILIGI. Fils de Constantin, arrêté le 18 juillet 1997 par
le Tribunal Pénal International pour le Rwanda et transféré à Arusha, en
Tanzanie. Leur grand-père commun est M. KANYIGINYA du clan royal
Hutu des Banyiginya de la Préfecture de Cyangugu. Le général Gratien
KABILIGI est né à Rusunyi en décembre 1951 et il a fait ses études
secondaires au Collège St Paul à Bukavu ,sous les bons soins de son oncle
paternel Constantin KAMERE. Avant le génocide de 1994 au Rwanda, le
général Kabiligi était commandant des opérations à Byumba, au Rwanda,
avant de devenir commandant des opérations au Sud-Kivu pendant
l’aventure de l’AFDL. » (GRARC)
Seule sa femme est congolaise de Walungu, son père étant rwandais et sa mère
burundaise pendant que lui-même aurait bénéficié de la bourse CPGL au campus de
Kinshasa comme tout étudiant originaire du Ruanda-Urundi.
Kabila va certainement partir en 2016, ce n’est pas un scoop.
Si la communauté dite internationale est parvenue à cette conclusion c’est que la relève est proche en la personne de
Kamhere, Kengo ou Ruberwa. Le Congo est par terre, tout le
monde se précipite pour arracher son petit morceau. Le
dernier en date est le Président français, naguère anti Kabila,
qui vient de le convoquer à Paris. L’objectif est de lui arracher,
avant qu’il ne parte, quelques pans de l’économie du Congo au
profit de la France. Le port de Matadi va devenir français ce
qui permettra à Bolloré de réaliser son plan de
développement de Pointe Noire au détriment de Boma et
Matadi. La France va construire le Pont Kinshasa Brazza et
détourner tout notre trafic maritime sur Pointe Noire et ainsi
tuer l’axe économique du Bas-Congo au profit de l’axe Pointe
Noire Kinshasa. C’est depuis Stanley que les français ont rêvé
de contrôler le trafic maritime du Grand Congo à partir de
Pointe Noire, un port et un pays qui sont sous leur coupe, et
donc plus pour eux que Matadi et Boma . Pour la façade, la
France va promettre à Kabila l’impunité après la présidence.
Bien sûr, tout cela n’est que foutaise car, au prochain Kapita
du Congo, ils offriront la tête du précédent comme ils ont
offert la tête de Lumumba à Mobutu, la tête de Tchombe à
Mobutu, la tête de Mobutu à LDK, la tête de LDK à Joseph
Kabila, la tête de Joseph Kabila et de sa sœur jumelle à Kamherekengoruberwakatumbi. C’est ça la vraie histoire que
notre naïveté nous empêche de comprendre.
Pour bien brader le Congo, celui qui a humilié Joseph Kabila à Kinshasa le convoque et
l’accueille sur tapis rouge à Paris ! Un jeu de qui perd gagne.
Le Président français est élu par les français pour les français.
Sa mission est de dépouiller les autres nations au profit de la
sienne. C’est à nous congolais d’élire un président congolais
pour les congolais et lui assigner la mission de protéger notre
patrimoine. Tout autre concept n’est qu’une illusion d’optique.
Ainsi, le numéro de Mr Kamhere sur la France, amie du Congo,
est une farce, les grands pays n’ayant pas d’amis mais rien que
d’intérêts.
La RDC serait-elle devenue un pays sans maitre où quiconque peut aller se servir ?
Mr Freddy, bien que vous habitiez la France, il ne m’arrivera
pas d’oser vous demander de dénoncer cette démarche de la
France de se réconcilier avec le Rwanda et Joseph Kabila sur le
dos du peuple congolais. Non, pour ce faire, il vous faut un
esprit que vous n’avez pas encore : « l’esprit qui habitait votre
père lors du match contre le Roi Pelé de Brésil, l’esprit de
Kimbangu, de Kimpa Vita, de Lumumba. » Non mon frère, je
ne vous demanderai pas de mettre en péril votre baguette
quotidienne en France.
Pene pene na Mondele, une proximité qui pourrait empêcher Mr Freddy d’articuler, trop
pris qu’il est à sourire. Mboka eyi kozika, y’okoseke lokola nzele. Freddy Basi bashafuli yo ?
Voici plus de 60 ans que la diaspora noire en Belgique et en
France vote pour les mêmes partis qui, une fois au pouvoir,
nous oublient. Ces socialistes et socio chrétiens en qui nous
faisons confiance nous trompent chaque fois. Ne serait-il pas
temps d’essayer autre chose ? Le moment où les africains,
congolais en tête, pourraient pactiser avec l’extrême droite
européenne n’est-il pas encore arrivé ? Qu’avons-nous à
perdre si nous pouvons rencontrer Dewever en Belgique et Le
Penn en France et leur proposer un accord ? Puisque ces
extrémistes ont peur des noirs en Europe, nous leur
proposerons de Controller l’immigration et, en échange, ils
nous aideront à démocratiser l’Afrique et mettre fin à toutes ces dictatures qui embastillent nos populations et freinent
tout effort de développement. La preuve est faite que le
Nigeria et le Ghana ont inversé la courbe d’immigration avec
le progrès de la démocratie chez eux. Actuellement, il y a plus
des nigérians et ghanéens qui rentrent chez eux que ceux qui
quittent. En Afrique, les pays anglophones, plus démocratisés,
avancent mieux que les francophones. Pourquoi ne ferions
nous pas les choses différemment en votant pour Dewever et
Le Penn et leur proposer un deal ? En Belgique, cette idée
circule depuis 2011 mais, quand il faut l’appliquer, les vieux
démons remontent en surface avec le reflexe de voter pour
ceux qui nous « aiment » et nous trompent toujours. En
France, ne serait-il pas possible de commencer une campagne
en faveur de nos « ennemis » de l’extrême droite maintenant
que nos amis n’ont rien fait pour nous? Avons-nous quelque
chose à perdre à traficoter avec le FN maintenant que le parti
socialiste français est au lit avec Kagame et Kabila, un ménage
à trois sur le dos du Congo ? Non, je sais que Mr Freddy n’aura
pas ce courage, cloitré qu’il est dans le confort de nous
afficher ses photos avec les mindele. Il n’a pas encore, comme
je l’ai dit l’esprit qui habitait Papa Mulongo au stade Tata
Raphael lors du match du Congo contre le Brésil. Mais, si en France, il y a des congolais qui pensent changer les choses, il
est temps que nous allions vers nos « ennemis ». Comme
grande nation, le Congo n’a pas d’amis, rien que d’intérêts.
N’est-ce pas ?
Avec ou sans nous, elle sera Président de la France. Aidons-la à le devenir en échange de
son aide pour démocratiser l’Afrique, un win-win deal, tout peut se négocier en politique.
Pour ceux qui ne le savent pas, un mandat d’arrêt
international existe contre Mr Kamhere. Ce mandat porte le nr
140 et a été émis après qu’il ait été identifié comme
l’idéologue du génocide congolais. C’est lui que Joseph Kabila
chargeait pour ravitailler sur le terrain Nkundabatware et
Amisi Tango Fort. Son cousin, le général hutu rwandais Gratien
Kabiligi, a été arrêté et jugé à Arusha pour faits de génocide au
Rwanda pendant que lui-même, Vital Kamhere, est impliqué
dans le génocide au Congo. Pour l’instant, il n’est pas inquiété
car il bénéficie de la protection de la communauté
internationale qui manipule la CPI. Mais, les choses
changeront sachant que, en fin de course, le nègre de service
finit toujours par être lâché après usage comme Mobutu, comme Taylor, comme LDK, comme Joseph Kabila bientôt et
comme tant d’autres.
Kamhere était la main secrète de Kabila pour ravitailler Nkundabatware qui massacrait les
congolais sur le terrain. Il est l’idéologue du génocide congolais.
En conclusion Mr Freddy, Vous n’avez pas fait votre devoir de
journaliste patriote car vous n’avez pas été chercher la vérité
là où elle se cachait. Peu importe, Mr Kamhere est bienvenu
au Congo, il peut participer à bâtir le Congo. Mais, s’il veut
postuler au poste du dirigeant suprême, lui seul, et non sa
tribu ou sa région, doit se conformer à notre constitution qui
exige au candidat d’être congolais d’origine, né des deux
parents congolais. C’est une bonne chose qu’il propose à la
diaspora de se rencontrer en congrès. Mais, nous aimerions au
préalable qu’il lève le doute qui plane sur ses origines. Le
congrès de la diaspora qu’il propose sera alors une occasion
où il pourra nous parler de ses liens avec les lobbies miniers.
A-t-il déjà vendu le Congo à ces charognards? A quel prix ?
A-t-il transféré tout le fruit de la vente à Kigari ou garde t-il
encore des miettes pour nous acheter les mikate et la Primus aux ngandas de Matonge ? Tozo talela.
Ma propre conclusion
Si je n’étais pas convaincu que Mr Kamhere est un danger
pour le Congo, je ne perdrais pas mon temps sur son cas. Qu’il
soit rwandais ou pas, il a droit à la vie comme tout le monde.
Mais pour mon pays, le Congo, il est la face visible de la
conspiration qui a englouti 8 million de nos concitoyens. Je
m’en tiendrai a la conclusion de son ami intime Serge Gontcho
pour dire que : « Vital est un tripoteur par moment. Il est
prêt à beaucoup pour arriver à ses résultats. » Un tel
homme, tripoteur et arriviste, est dangereux pour le
pays. Déjà maintenant qu’il n’est que candidat, il a des
tentacules partout. Demain, devenu Président, il nous
vendra tous. Yandi ve, azonga na Burundi.
Le Congo doit son essor aussi à toute cette population
qui est venue des pays frontaliers et qui partage notre
idéal. A Kinshasa, nous vivons sans distinction d’origine,
nous sommes tous congolais. Vital n’est plus un d’entre
nous parce qu’il s’est associe aux machetistes qui tuent
et violent. Il ne sera pas notre Président. Yandi ve,
azonga na Burundi.
Evariste MPWO Munta
Congolais d’entre tous.
http://www.voiceofcongo.net/les-grands-dossiers-de-code-24
3-vital-kamerhe-burundais-congolais-rwandais-video
http://reveil-fm.com/index.php/2014/05/10/4765-pourquoi-v
ital-kamerhe-le-president-de-l-unc-fait-il-peur-interview-de-fr
eddy-mulongo-et-roger-bongos