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7 mars 2024 4 07 /03 /mars /2024 16:30
EXTRAIT DU MANUSCRIT (2016) DE MON LIVRE A PUBLIER (LA REPRISE DE NOTRE IDENTITE KoNgo) SUR LA RESPONSABILITE DE L’ELITE CONGOLAISE DANS LA DESTABILISATION DU PAYS

EXTRAIT DU MANUSCRIT (2016) DE MON LIVRE A PUBLIER (LA REPRISE DE NOTRE IDENTITE KoNgo) SUR LA RESPONSABILITE DE L’ELITE CONGOLAISE DANS LA DESTABILISATION DU PAYS :

 

        1. L’implication de l’élite congolaise dans la déstabilisation de sa Nation

L’élite de la RD-Congo joue un rôle capital  dans la situation catastrophique que traverse le pays pendant la période postcoloniale due à sa faiblesse et surtout à sa conformité aux ruses et/ou pièges des oppresseurs notamment impérialistes et extrémistes tutsis. Vue la gravité de la situation y a lieu de se poser la question de savoir s’il existe réellement un leadership congolais ?

Peter Northouse défini le leadership comme le « processus par lequel une personne influence un groupe de personnes pour atteindre un objectif commun. »[i]. Considérant juste l’aspect «influence un groupe de personnes pour atteindre un objectif commun », disons que telle est la capacité requise à chaque individu et/ou dirigeant de tout groupement et de toute tendance confondue tant politique, religieuse, sociale qu’académique. Sur cette base en rétroviseur de la crise multisectorielle que traverse la RD-Congo pendant plus de 5 décennies de la période postcoloniale, il y a lieu de déduire que jusqu’à ce jour il n’existe pas encore un leadership congolais malgré les efforts fournies par le Docteur Etienne Tshisekedi wa Mulumba depuis la fin des années 80 jusqu’à sa mort en février 2017 qui ne faisaient que s’écrouler par des agendas cachés des leaders congolais luttant plus pour leurs propres intérêts que ceux de la nations. C’est pourquoi cet ouvrage évoquera plutôt le concept leaders congolais que celui de leadership congolais.

 

Sur le plan politique il est présumable que chaque leader et/ou groupement social et politique œuvre pour le progrès ou l’amélioration positive du système socio-économico-administratif du pays. Cependant l’expérience montre que la majorité des leaders congolais sont animés par un esprit extrêmement egocentrique.

 

Dans la RD-Congo les plateformes politiques se créent au jour le jour pour s’effondre dès le lendemain, et se refondent pour ne durer qu’une lune. Ces plateformes s’effondrent non pour avoir atteint leurs objectifs, mais pour des raisons purement égoïstes et/ou d’opportunisme de positionnement.

« L'expérience démontre que dans nos territoires africains, l'opposition que certains éléments créent au nom de la démocratie, n'est pas souvent inspirée par le souci du bien général; la recherche de la gloriole et des intérêts personnels en est le principal, si pas l'unique mobile. » (Nzongola-Ntalaja, 2013, op.cit)

Comme souligné dans les sections précédentes, le comportement de nos leaders n’est à dissocier au plan machiavélique des maitres du monde contre la RD-Congo. La responsabilité de l’élite congolaise se trouve principalement  dans leur passion egocentrique les rendant aveugles et incapables de pouvoir analyser au préalable les intentions de leurs maitres, malgré qu’ils détiennent des multiples papiers académiques. Ces leaders ignorent complètement leur véritable identité congolaise : qui ils sont, qu’est-ce qu’ils ont, et quoi sont-ils capables de faire ou accomplir pour le pays.

Ces leaders s’auto-dépouillent de toute dignité et s’auto-sous-estime en face des oppresseurs en poursuivant des miettes pourtant ils sont capables de vivre en véritables maitres sur base d’énormes potentialités des ressources stratégiques que procèdent le pays Ou la position géostratégique du pays dans le monde en générale, et en Afrique en particulier.

Compte tenus des multiples papiers académiques que procèdent les leaders congolais, il est  à croire que ces leaders ont une connaissance (voir même littérale) des potentialités de la RD-Congo, malheureusement ils se laissent manipulés psychologiquement par les maitres du monde comme des cochons dans un laboratoire d’essai. Il y a d’autres qui sont prédisposés à chercher les voies et moyens d’être corrompus. Remarquons qu’il y a rien de nouveau en terme des techniques des manipulations que les maitres du mondes appliquent sur l’élite congolaise depuis le début de la période postcoloniale, et nous tombons toujours dans le même piège. Pire est que durant ces deux dernières décennies, nous avons foncé dans l’abime.

Le comportement irrationnel et stagnant de l’élite congolaise, est une faiblesse vis-à-vis  des maitres du monde qu’ils en profitent  pour  mieux manipuler d’avantage leurs psychoses et piller systématiquement les richesses du pays dans toute aisance et liberté. C’est le minable peuple qui paie le prix de l’irrationalité de ses leaders par une souffrance indescriptible,  voire même par sa vie.

Sans le savoir et vouloir, l’élite congolaise est mentalement manipulée sous l’application des techniques d’imputation des divisions et des diversions qui sont des armes silencieuses efficientes de l’implantation du règne autocratique. Ces armes qui rongent silencieusement les psychoses de cette élite, les rabaissant dans un état d’inconscience, la dépravant complètement de toutes aptitudes de raisonnement et d'analyse ; où la capacité ‘intellectuelle’ est complétement anéantie tout en devenant incapable de raisonner.

Le raisonnement de cette élite n’est fonctionnel que sur base de leurs estomacs. L’aptitude analytique ne s’active que lorsque l’opportunité de positionnement se présente, là ils savent comment et où placer les pions pour gagner. Leurs aptitudes analytiques ne s’activent aussi que quand le positionnement est menacé. Là, ils cherchent les voies et moyens de pouvoir maintenir le statu quo. Bref, les yeux des leaders congolais ne voient plus loin que le bout de leur nez, devenus amnésiques si pas insensibles à la cause de la nation. Tel est l’accomplissement de volonté des impérialistes dès l’invasion de notre sol à la fin de XIXème siècle.

L’analyse des leaders congolais serait incomplète sans pourtant évaluer sa composition et son mode de fonctionnement. L’élite congolaise est composée de plusieurs membres et des divers groupes. Ces groupes sont en  majorités constitués d’une subdivision naturelle; les origines, les croyances et/ou les affinités des membres de chaque groupe.

 

Pour des motifs non humainement explicable sinon de torture des manipulations mentales telle que soulignée ci-dessus, chaque groupe crée un leader-dieu ; louable, adorable, magnifiant, irréprochable, infaillible, omnipotent et omniprésent.

Les leaders de chaque groupe hallucinent que leur leader-dieu est l’unique et le seul chemin qui amènerait la RD-Congo au pays où coule du lait et du miel. Il y a d’étonnant que ces-leaders-dieux se comportent de la sorte,  au point de devenir arrogant voir même insolant.

 

A part l’hallucination ‘divinement’ consacré au leader-dieu, les groupements congolais sont dépourvus des projets des sociétés, ceux qui existent ne sont que des copies-collés ; ne s’associent en aucun plan d’actions, ni l’étude de la faisabilité au préalable. Les leaders ‘djalelolistes’[1] font croire à leurs dieux que le ciel est toujours bleu, le feu de circulation est toujours vert, et ils sont capables d’atteindre malgré tous leurs objectifs (basés sur les hallucinations et non la réalité). Admettons que le ciel est toujours bleu qu’adviendrait-il le jour où il sera nuageux ou le jour où il pleuvra ? Ces leaders prévoient-ils les ‘worst case scenarios’ ? Oh !!!!! Quand l’amour de l’argent, l’opportunisme, et de positionnement nous rend des ‘bizengi’[2].

Les partis politiques congolais sans exception aucune, sont en principe des groupements de famille, de tribu, d’ethnie et/ou d’ami, et sont gérés comme tels ; ou règnes autocratie, le népotisme et favoritisme sauf la démocratie en d’autres mots la démocratie c’est pour les autres d’appliquer sauf eux, dont la présidence est exclusivement réservée chacun au président-fondateur ‘sese seko’ (à vie), bref les partis politiques de la RD-Congo se gèrent comme des ‘Ligablo’[3] et/ou des mutualités des connaissances communément connues comme des ‘Moziki’. Les congrès ne sont presque nullement organisés, sinon ils ne sont que de complaisance où les élections des leaders sont des sujets tabous à soulevés et/ou traités. En rare cas d’existence, des élections des leaders sont remportées d’avance à la Staline en faveur des président-fondateurs ou sa dynastie, et ceci sur base de la divination dudit leader-dieu consacré par ses djalelolistes.

La RD-Congo compte actuellement plus de 600 partis politiques avec des leaders portants des dénominations et/ou tendances que des noms contrairement à l’éclaireur Lumumba qui a vécu sa dénomination et tendance jusqu’au sacrifice suprême ! A part la débauche politique, les démocrates congolais se comportent en véritables dictateurs, les nationalistes se comportent en traites ou facilitateurs des oppresseurs du peuple et prédateurs des ressources nationales, des socialistes qui se comportent en véritables capitalistes, ainsi de suite. Le tableau suivant nous permettra d’analyser la gestion des 10 partis politiques de la RD-Congo sélectionnés suivant l’ordre de la publication des résultats partiels des élections législatives de 2011[ii] et/ou influence de pignon publique.

Diamena-Lema MATUNDU (Joseph)

WhatsApp: +27 81 424 9935

Appels: +243 82 931 8931 / 89 828 3581

Email: jdmatundu@gmail.com

Skype: jdmatundu

 

[1] Djalelolistes, c’est un surnom des loueurs d’une autorité ou sous d’autres angles, c’est un surnom collé à l’entourage-flatteur des leaders

[2]  Bizengi, terme en Lingala signifiant personnes sautes

[3] Ligablo, expression en lingala d’identification du commerce de la rue sans structure, ni organisation ou mode de gestion.

 

[i] Peter Northouse, (14-03-18, 03:17), http://www.antonin-gaunand.com/leadership/une-definition-du-leadership-influencer-et-federer/

[ii] La publication des résultats partiels des élections législatives de 2011, (15-02-18, 10:45), https://www.radiookapi.net/actualite/2012/01/03/legislatives-RD-Congo-le-pprd-en-tete-selon-les-resultats-partiels-publies-par-la-ceni

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26 février 2024 1 26 /02 /février /2024 12:38
Les extraits du manuscrit (2014) de mon livre ‘’La reprise de notre identité KoNgo’’ 3/3

Les extraits du manuscrit (2014) de mon livre ‘’La reprise de notre identité KoNgo’’ 3/3

1.3.1.3. Des guerres par procuration

Dès la période postcoloniale, la RD-Congo connait une série des guerres par procuration des impérialistes à l’Est du pays ceci pour permettre à ces derniers de garder mains mises sur le pillage des ressources nationales voir même procéder à la balkanisation du pays. Ces guerres sont à diviser en deux vagues, la première consiste à faire face aux groupes et personnes, activistes nationalistes de la fin des années 50 et au début des années 60, entre autres Lumumba avec son parti MNC, et de Kasa-Vubu avec le parti Abako qui luttaient contre le système d’impérialisme-sauvage qui aboutira à la proclamation de ’indépendance en juin 1960. La deuxième vague est celle des guerres d’occupations dès 1996 à ces jours ; invasion des troupes étrangères sous le label de l’AFDL cooptant un poigné des congolais parmi tant d’autres se trouvés Laurent-Désiré Kabila, Joseph Kabila, et plusieurs rebelles et extrémistes tutsis qui,  jusqu’à ce jour sont soit sur la scène politique congolaise, soit intégrés dans les FARDC, ou soit encore dans la direction des groupes armés d’occupations opérant dans toute impunité dans toute étendue du pays particulièrement à l’Est.

Cette section sera beaucoup concentrée à la deuxième vague suite à son effet très désastreux à la dégradation jusqu’en voie de la neutralisation de la nation congolaise durant ces deux dernières décennies. Ladite vague enregistre un bilan humanitaire catastrophique ; plus de 10 millions des vies humaines, des millions des déplacés tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, la destruction et persécution systématiques des villes et villages, ainsi que le pillage et l’occupation systématique du pays.

Soulignons que cette section est réservée qu’aux guerres par procurations et non aux insurrections populaires qui seront développées dans la section ‘les soulèvements populaires du peuple congolais’. Les quelques guerres majeures de la première vague entre autres la sécession katangaise et la sécession du Sud-Kasaï sont épingler dans les lignes qui suivent.

a.           La sécession katangaise (1960-1961)

A moins de deux semaines de la RD-Congo postcoloniale, précisément le 11 juillet 1960, la RD-Congo connaitra sa première tentation de la balkanisation dans sa partie Sud-Est, connue comme la sécession katangaise. C’est Moise Tshombe qui sera placé comme Président en proclamant l’indépendance des terres conquises.

 

Une balkanisation géoéconomique planifiée et soutenue en termes des ressources tant logistique, humaines (troupes étrangères belges), que financière par l’Union minière du Haut Katanga, actuelle GECAMINE, le champion à l’époque d’exploitation minière stratégique de la RD-Congo.

Cette sécession ne réserva pas le statut d’une nation auprès de l’ONU. Les troupes belges seront forcées de rebrousser chemins et laisser le contrôle à celles des casques bleus de l’ONU dans une résolution du 21 février 1961 du Conseil de Sécurité, et suivra ainsi le déclin de cet Etat fantôme néocolonial-belge, et ceci malgré toutes les ressources mises à la disposition par les belges mais qui rencontra pas le soutien des grandes puissances entre autres USA et URSS de l’époque  (Gerard-Libois, 1963) (Lantier, 1969).

b.           La sécession du Sud-Kasaï

Le 8 aout 1960, à plus d’un mois et demie de la proclamation de la sécession katangaise, sera le tour du président Albert Kalonji de proclamer à Bakwanga, l’État minier du Sud-Kasaï, celui-ci fut connu comme sécession du Sud-Kasaï.

 

 

Cette sécession ne durera que jusqu’au 31 décembre 1961 suite à une répression très sanglante menée par l’Armée Nationale Congolaise (ANC) dirigée par Mobutu (Ndiaye, 1993). Mulopwe  Kalonji sera arrêté, et tentera de rebâtir son Etat en septembre 1962 après son évasion de la prison, cette fois-ci ne résistera pendant un mois, avant que Mobutu reprenne le contrôle du territoire occupé (Scholl-Latour, 1988).

A part deux tentations de la balkanisation citées ci-haut, il eut d’autres conflits majeurs pendant le règne de Mobutu, tels que les deux guerres de Shaba, et le conflit Lendu et Hema alimenté jusqu’à ce jour, Charles Kabuya dira :

« En 1966, bien après l’indépendance, une insoumission des Lendu aux autorités locales Hema amena l’administration provinciale à réprimer dans le sang leur mouvement.»

Si l’imputation des conflits de la première vague étaient enflammés qu’à travers les autochtones bien sûr soutenus par les impérialistes en vue de garder la main mise sur les ressources naturelles stratégiques de l’époque concentrées du Centre et du Sud-Est la RD-Congo, ceux de la deuxième sont initialement partis de Nord-Est du pays précisément dans les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu, et Ituri, pour cause de leurs positions géostratégiques du moment avec un agenda caché de l’occupation et la balkanisation pure et simple de la RD-Congo comme démontrée aux sections précédentes, cette occupation est plus complexe vue la multiplication des paramètres qui échappent au contrôle au peuple aussi bien qu’aux traitres-dirigeants .

Il y a lieu de pouvoir toujours rappeler qu’à part le bradage des ressources naturelles, la RD-Congo connait depuis 1996, des invasions ouvertes et à répétition des armées régulières de la région de Grands Lacs, particulièrement Ouganda, Burundi, et Rwanda, surtout ce dernier ayant en addition la mission cachée de déverser le trop plein de ces populations dans la partie Est. Ce trop-plein tutsi rwandais est installé dans les terres conquises de la RD-Congo pendant et après chaque expédition au solde des persécutions des populations autochtones.

 

Ces occupants y compris les militaires criminels qui se déguisent en civils, s’autoproclament automatiquement des nationaux, imposent des conditions d’intégrations dans les communautés avec soutien de la plus haute hiérarchie, le cheval de Troie Joseph Kabila, et installant même des chefs coutumiers étrangers comme le dit, maitre Kavota :

«Dans le Nyiragongo, le M23 avait installé de nouveaux chefs coutumiers. L’Administrateur du territoire voulait réinstaller les chefs légitimes, mais il vient d’être suspendu par les autorités de Kinshasa, aussi du fait d’avoir soutenu  la dénonciation faite par la Société civile sur l’occupation du territoire par les forces rwandaises. Aujourd’hui la population de Nyiragongo bouillonne d’indignation et se demande sur quel pied danse le gouvernement de Kinshasa et s’il n’est pas complice dans le complot de la balkanisation.» 

 Ces envahisseurs finissent par infiltrés toutes les institutions publiques stratégiques du pays y compris les services de sécurité et la Défense dont l’inondation des tutsis rwandais aux rangs stratégiques de l’armée nationale de la RD-Congo.

Durant ces deux dernières décennies, le Nord-Est de la RD-Congo est devenu un Eldorado des tous les voisins partageant les mêmes frontières de la partie en l’occurrence l’Ouganda, et le Burundi, le Rwanda et Tanzanie ; la partie est déstabilisée, déchirée par des guerres les plus sanglantes, sauvages, et mortelles depuis la fin de la IIème guerre mondiale.

Le rêve expansionniste du territoire rwandais sur la partie Est de la RD-Congo est l’un des facteurs additionnels dans la deuxième vague des guerres par procuration, suivant l’agenda de la composition de l’empire Hima ou tutsi land, en plus du pillage des minerais stratégiques de la place qui sera développée dans la section des ‘richesses de la RD-Congo’.

Les guerres de la deuxième vague tirent leur origine dès le conflit tutsis-hutu de 1994, un conflit planifié par les extrémistes tutsi, Kagame et son mentor du temps Museveni, avec comme but d’envahir respectivement le Rwanda et la RD-Congo (Brouwer, Avril 2003).

 

 

c.            La guerre d’invasion (1996 - 1998)

L’invasion de la RD-Congo a officiellement débuté en mai 1996 . Une invasion menée par Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo/Zaïre (AFDL), planifié, soutenue en troupes, financièrement, et logistiquement par les étrangers entre autres USA, Afrique du Sud, Ouganda, Burundi, et Rwanda. En mission apparente de renverser le régime de Mobutu, pourtant ayant des agendas cachés d’occuper et de dilapider les richesses de la RD-Congo.

Le préalable d’occupation de la RD-Congo était de vider les camps de réfugiés du Nord-Kivu qui hébergeait de dizaines de milliers de Hutus rwandais en fuite après le génocide hutu-tutsi de 1994 en procédant par les massacres et persécutions atroces en vue de les éloigner des frontières au risque des représailles sur le sol rwandais, le bilan dudit génocide fut lourd, Gaspard Musabyimana notera que « entre 200.000 et 300.000 réfugiés hutu ont été Volatilisés. Beaucoup d’entre eux ont été tués par balles, d’autres à l’arme blanche.»  (Musabyimana, 2004)

d.           La guerre d’agression  (1998 - 2002)

Après la reprise des consciences de Mzee Kabila qui constatera que son colis d’AFDL rempli des extrémistes tutsis dont Joseph Kabila complotait de récupérer le pouvoir qu’il les a arraché dès la prise de  la ville de Lubumbashi en début avril 1997 (là il commencera à signer des contrats léonins avec les multinationales) en s’autoproclama président de la république tandis qu’eux prévoyaient une autre personne. Tout au début d’aout 1998, Mzee Kabila prendra la décision initiale de résilier l’Alliance avec ses alliés tutsis burundo-ougando-rwandais,  et leur demandera de rentrer dans leurs pays respectifs, cette décision déclenchera la première guerre africaine.  (Prunie, 2009)

A part le complot de renverser son pouvoir, Mzee Kabila accusera ses ex-alliés tutsis d’exceller aux  persécutions des populations ; crimes et massacres dans la capitale qu’à l’intérieur du pays y compris ceux des refugiés hutu, confiscation des biens privés (maisons, véhicules, …) et publiques, ainsi qu’au pillage des ressources.

Une guerre africaine où  onze armées régulières africaines y compris la RD-Congo et l’Afrique du Sud, cette dernière combattait en masque couvert au rang des agresseurs faire face du pyromane-pompier. Ces armées étaient divisées en deux groupes, celles d’agressions et d’autres qui venaient en aide pour protéger le régime de Mzee Kabila. Parmi celles d’agression on compte l’Afrique du Sud, la Tanzanie, le Kenya, la République Centrafricaine, l’Ouganda, le Burundi, et le Rwanda. Celles d’accompagnement de l’armée régulière de la RD-Congo on trouve l’Angola, la Namibie et le Zimbabwe.

La RD-Congo expérimentera durant cette période un véritable far-West, où le pays sera occupé presqu’à son deux-tiers, presque tout Est et Nord seront occupés. Il y a eu d’une part et rebondissement des groupes armés-envahisseurs tels que le regroupement des extrémistes tutsis, revenant de leurs auto-exportations formant un nouveau groupe terroriste sous le label du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), un mouvement made in et téléguidé du Rwanda, actuellement dirigé par Azarius Ruberwa, (ce mouvement sera multiplié plus tard à plusieurs groupes, sur base de la stratégie de la manipulation du règne-absolu ; diviser pour mieux Reigner ! ), suivi de l'Allied Democratic Front (ADF-Nalu), un mouvement composée des rebelles ougandais qui lutte contre le régime Ougandais, et les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), un mouvement armées composé des rebelles hutus rwandais qui luttent contre le régime rwandais.

De l’autre part, on expérimente l’émergence-multiplicateur des milices téléguidés de l’extérieur, principalement les duplicatas de RCD en plusieurs copies dont RCD-Kisangani (RCD-K) crée par  ‎Ernest Wamba dia Wamba abandonnée plus tard pour créer RCD-Mouvement de Libération (RCD-ML), et RCD-Kisangani-Mouvement de libération, RCD-K-ML ou RCD-ML) dirigé par Mbusa Nyamwisi, ce dernier sera plus tard soupçonné par un rapport remis au président ougandais Yoweri Museveni d'avoir détourné environ 10 millions de dollars (principalement en permettant l'exploitation des ressources naturelles de la région qu'il contrôlait militairement, mais aussi exonération de taxes, etc) (Bomboko, 2004.’, RDC-Congo (RCD–Goma) sera dirigé par Kin-kiey Mulumba de 2002 jusqu’à la repriser de la direction par le véritable superviseur tutsi azarius Ruberwa, RCD — National (RCD–N) dirigé par Roger Lumbala qui en 2013 va rejoindre le mouvement M23, tous ces mouvement seront initialement téléguidé de l’Ouganda, cet effet multiplicateur constitue des caractéristiques de la délinquance des leaders-traitres congolais que nous allons souligné dans la section ‘L’implication des leaders  congolais dans la déstabilisation de sa Nation’. L’Ouganda soutenait aussi le Mouvement de libération du Congo (MLC) dirigé par Jean-Pierre Bemba, incarcéré depuis mai 2008 à la Haye dans la prison de Cour Pénal Internationale (CPI) pour crime contre l’humanité.

Human Rights Watch notera d’après les enquêtes de l'International Rescue Committee, que la guerre d’agression résultera à un bilan le plus meurtrier depuis la fin de la 2eme guerre mondiale, le taux de mortalité serait estimé à 3.3 millions morts.

e.           La guerre de Kisangani (5 - 10 juin 2000)

La guerre de Kisangani ou la guerre de six jours tenue du 5 au 10 juin 2000 au Nord-Est de la RD-Congo précisément dans l’actuelle province de Tshopo.  Une guerre éclatée entre deux armées régulières des pays étrangers notamment le Rwanda et l’Ouganda en pleine d’une ville peuplée de la RD-Congo, elle est la première guerre du genre dans le monde, dont n’était rien d’autres que le  dispute du contrôle des sites miniers pour le pillage des minerais d’un pays voisin ! Il eut d’énormes dégâts tant matériels que des pertes des vies humaines, dont l’Amnesty international estime le taux de la mortalité à plus de 1.200 morts, et 10.000 obus tirés dans 5 jours (Amnesty International, 2003).  La MONUC, ou l’actuel MONUSCO notera ce qui suit :

« Les tirs sont trop courts ou trop longs », assurera l'un d'eux. « Ils n'atteignent que rarement le camp d'en face, mais immanquablement, ils tombent sur les quartiers les plus peuplés ».  (Monuc, 1er février 2001)

Dans son communiqué de presse du 9 juin 2000, le CICR déplorait le fait que les affrontements éclatés le 5 juin aient fait 50 morts et 150 blessés au moins parmi les civils. «Les combats ont touché la plus grande partie de la Ville, et notamment les quartiers résidentiels ». Selon Le Monde du 13 juin 2000, dans certains quartiers, particulièrement au Nord de Kisangani, environ 70 % des habitations ont été détruites.

Le Rapporteur Spécial Roberto GARRETON est beaucoup plus édifiant quant aux chiffres et à la portée de cette « guerre dans la guerre » :

" ... Outre quelques combattants, près de 1000 Congolais ont trouvé la mort et des milliers d'autres ont été blessés. La ville a bien été détruite par les forces étrangères, notamment, lors des combats de juin », renchérit-il, avant de conclure : « ce conflit qui a opposé à Kisangani les « troupes non invitées du Rwanda à celles de l'Ouganda, reflète le mieux l'esprit de conquête qui anime le Rwanda et l'Ouganda. ». (Monuc, 1er février 2001, op.cit)

Par suite de la poursuite judiciaire de la RD-Congo aux instances internationales contre les envahisseurs des dommages causés sur son sol, la Cour internationale de justice (CIJ) condamnera l’Ouganda dans son arrêt du 19 décembre 2005, à réparer les conséquences en acceptant l’évaluation des dommages proposée par les autorités congolaises à hauteur de 6 à 10 milliards de dollars, et le dossier du Rwanda sera retiré suite de sa justification de traque des rebelles Interahamwe ou `genocidaires’ hutus (CIJ, 2005). Jusqu’à ce jour aucun effort n’est fourni du côté du régime de Kinshasa de pourvoir négocier avec l’Ouganda le montant et les modalités de paiement suivant l’arrêté de la CJI. Voici l’un des dossiers que les leaders d’un Congo Libre doivent remettre sur la table, voir même la réintroduction de la poursuite du Rwanda à ce propos, sa justification ne tienne pas debout ; traque des rebelles interahamwe, à l’intérieur d’un pays souverain !

f.            Première guerre des extrémistes tutsis dans la RD-Congo - CNDP (2003 - 2009)

En Septembre 2003, émergera dans le Sud-Kivu un autre envahisseur  terroriste tutsi-rwandais, le général Laurent Nkundabatware, un dissident de RCD, qui refusa de prendre position d’offre d’intégrer l’armée nationale FARDC. En 2004, se joignant avec le colonel dissident Jules Mutebusi ils créeront un mouvement terroriste dénommé le Congrès National pour la Défense du Peuple (CNDP) avec lequel ils investiront la ville de Bukavu.  (Reybrouck, 2010)

 

 

Ces extrémistes tutsis, prétendaient la défense de la minorité tutsie ‘congolaise’, comme motif de leur révolte, N’est-ce pas la cause qu’Azarius Ruberwa se batte bec et ongles ! Quoique le CNDP commettra des dommages atroces que Human Wrights Watch dans l’un de ses rapports couvrant que l’espace de 2006-2007 à ce propos énuméra comme suit :

« Des agressions effroyables à l'encontre des civils–à savoir des meurtres, des viols généralisés et le recrutement forcé ainsi que l'utilisation d'enfants soldats–se sont multipliées, après des accords politiques qui étaient censés mettre un terme à ces exactions. Des centaines de milliers de personnes ont été déplacées et ont dû abandonner leurs foyers au cours des 10 derniers mois. » 

Malgré toutes les atrocités commises, le régime de Kinshasa signera des accords de coopération avec le CNDP en mars 2009, où ce mouvement criminel semblera se convertir en parti politique pour s’allié au régime dont la majorité de ses terroristes seront imputées dans l’armée régulière, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Le 22 janvier 2009, Nkundabatware retournera dans son pays natal, le Rwanda où il vit sans toutes inquiétudes.

g.           Deuxième guerre des extrémistes tutsis dans la RD-Congo – M23 (2012 - 2013)

En mi-avril 2012 suscitera dans la province du Nord-Kivu un mouvement composé des mutinés ex-officiers tutsis-rwandais infiltrés dans FARD, en majorité originaire du CNDP. Ce mouvement semblerait revendique le respect des accords du 23 mars 2009, d’où proviendra sa dénomination du M23, puis suivront d’autres revendication telle que pour le retour des réfugiés Tutsis qui se trouvent dans leur pays natal (ndlr) notamment Rwanda et Burundi.

 

La direction de M23 sera assuré par des renommés terroristes tutsis des genres du Général Bosco Ntaganda qui est incarcéré à la Haye dans la prison de la Cour Pénal Internationale (CPI) pour crime contre l’humanité, là il comparaitra  dans sa nationalité rwandaise, et le Colonel Ruzandiza alias Sultani Makenga. Ce dernier assure la fonction de chef d’Etat-major du M23, il fut le second en Commandant de l’Opération Amani Leo au Sud-Kivu

Le M23 occupera plusieurs territoires dans le Nord-Kivu principalement à Nyiragongo et à Rutshuru où il se scinda après affrontement en deux fractions celle de Sultani Makenga et celle de la branche politique du mouvement Jean-Marie Runiga, que le traitre Roger Lumbala assistera.

Ce mouvement sema comme le précédant un holocauste sans nom à l’Est du pays, le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) rapportera ce qui suit :

Le BCNUDH est en mesure de confirmer qu’entre avril 2012 et novembre 2013, des membres du M23 ont commis de nombreuses violations des droits de l’homme dont des atteintes au droit à la vie à l’encontre de 116 personnes, des atteintes au droit à l’intégrité physique à l’encontre de 351 personnes, dont 161 victimes de viol, des atteintes au droit à la liberté et à la sécurité de la personne à l’encontre de 296 personnes, dont 18 de travaux forcés, et 50 atteintes au droit à la propriété. Il convient de noter que le nombre réel de violations des droits de l’homme pourrait être beaucoup plus élevé par rapport à celui repris dans le présent rapport. (BCNUDH, 2014)

Le M23 sera repoussé hors des territoires de la RD-Congo vers l’Ouganda, le 4 novembre 2014, par une brigade des forces des pays membres de la SADC, composée des troupes de l’Afrique du Sud, de Malawi, et de la Tanzanie.

Pendant toute la période d’agressions, les autochtones se mobilisent en groupes de défense qu’on appelle Maï-Maï. Ces derniers ne sont pas des groupements négatifs come veut on nous faire croire dans le but de les neutraliser en créant des doublures et/ou en commettant des actes sauvages en leur noms. Ces mouvements ont pour but d’auto-défense et surtout lutter contre l’occupation étrangère.

En réalité, l’imputation des guerres créées ou alimentées par les multinationales à travers leurs sous-traitants particulièrement sur les zones géostratégiques du pays par la  multiplication des milices ayant pour mission primordiale de nettoyer le terrain en vue d’assurer primo le pillage systématique des ressources naturelles, et secundo la protection des biens et personnels des commanditaires et tertio maintenir la déstabilisation perpétuelle de la partie ciblée en vue d’échapper complètement au contrôle .

 

Diamena-Lema MATUNDU (Joseph)

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26 février 2024 1 26 /02 /février /2024 11:18
Les extraits du manuscrit (2014) de mon livre ‘’La reprise de notre identité KoNgo’’ 2/3

1.3.1.    Le plan systématique de l’annihilation de la Nation congolaise
Le calvaire de notre pays tire son origine dès les passages en 1482 et 1483 de Diégo Cao  (Ndaywel è Nziem (Isidore), Théophile Obenga, et Pierre Salmon, 1996), qui découvre une partie de la bénédiction du Très Haut sur la RD-Congo et de son peuple, suivi en mission criminelle d’invasion des espions-expéditeurs entre autre Henry Morton Stanley (1841 - 1904) à la fin de XIXème siècle, et sur base fut établi des rapports de faisabilité d’occupation et de notre exploitation ainsi que nos terres, ce qui fut implémenté par le roi belge Léopold II dès 1885. Selon l’adage ‘l’appétit vient en mangeât’, la rentabilité de l’occupation et de la prédation des ressources du Congo stimulant le désire de vouloir tout accaparer de gré ou de force, c’est ainsi commencera l’implémentation des plans machiavéliques des divisions des peuples qui vivaient en parfaite communion dans la société juste pour mieux les dominer voir même les exterminer à petit feu, Patrice Lumumba dira :
«  Ces divisions, sur lesquelles se sont toujours appuyées les puissances coloniales pour mieux asseoir leur domination, ont largement contribué et elles contribuent encore au suicide de l'Afrique. »  (Nzongola-Ntalaja, 2013, op.cit)

 

C’est alors que fleuriront des guerres ethniques et/ou tribales et prolifération des milices-envahisseurs inspirés, conçus et dirigés à partir l’extérieur du pays. (Banyaku, 1990) Par définition :
« le conflit est une divergence ou querelle où des intérêts (matériels) s'opposent, où s'affrontent des besoins et/ou des valeurs. Il apparaît comme un problème relatif à la satisfaction des besoins de l'une des parties faisant obstacle à la satisfaction des besoins de l'autre » (Lacoste, 2003)
Sur base de la définition ci-haut, il ressort que la majorité des conflits communautaires que nous expérimentons dans la RD-Congo actuellement n’est que l’imputation, l’instrumentalisation et l’instigation sectoriels manipulés ou cousus de toute pièce  entre autres bloc Est contre bloc Ouest, Lingalaphone contre Swahiliphone, Luba contre Katangais, Kinois contre Katangais et/ou Lushois, Lendu contre Hema. Charles Kabuya ecrira :
«Le colonisateur belge aggravera les antagonismes en introduisant une fois encore le mythe de la supériorité des pasteurs Hema sur les agriculteurs Lendu et favorisera les premiers dans la scolarisation et la promotion sociale. C’est ainsi par exemple que l’Eglise catholique locale compte une majorité de prêtres Hema.»  
Dans son reportage sur Beni-Lubero Online, Kpajo-Kpajo Londroma Bruce, écrira ce qui suit :
«  Massacres en Ituri! Hema et Lendu réunis font tomber le voile du mensonge: pas de conflit entre eux, mais c’est Kinshasa qui joue sa politique malsaine. » 
Il conclura :
« En bref, c’est utopique d’espérer que le feu allumé pour embraser l’Est de la RDC en général, et Beni-Ituri en particulier, pourrait être éteint des mains de Joseph Kabila qui en est lui-même le souffleur. Ceci constitue autant de tactique possible dans sa guerre acharnée contre l’alternance au pouvoir, pour ne pas dire contre les élections illusoirement envisagées avant la fin de cette année 2018. »  
Les démonstrations ci-haut sont explicites que les populations congolaises vivaient depuis longtemps dans la cohésion des divisions naturelles. Remarquons que toutes ces guerres par procuration n’ont aucune base logique de perpétration sauf de la manipulation, exploitation capitaliste, et domination des esclaves à vie. (Human Rights Watch, Janvier 2001)
« Tous nos compatriotes doivent savoir qu'ils ne serviront pas l'intérêt général du pays dans des divisions ou en favorisant celles-ci, ni non plus dans la balkanisation de nos pays en de petits états faibles. Une fois le territoire national balkanisé, il serait difficile de réinstaurer l'unité nationale. »  (Nzongola-Ntalaja, 2013, op.cit)
 
Opération ‘extermination-déplacement-occupation-remplacement’ des populations
Soulignons en gras et pour rappel que le plan de la balkanisation de la RD-Congo est existentiel et réel et qu’il est en dernière phase d’accomplissement. L’extermination, l’expiation et le nettoyage des populations de L’Est est l’ultime phase dudit plan de la balkanisation dont l’avant dernière fut celle de l’émiettement de nos territoires de la RD-Congo en 26 provinces. 
Le « découpage territoriale » fait bel est bien partie des tests du plan de la balkanisation de de la RD-Congo bien que cela soit prévu dans la constitution de Liège comme certains pourraient arguer, ignorant que des véritables concepteurs,  commanditaires et/ou acteurs majeurs du plan de la balkanisation et de la fameuse constitution sont les mêmes, et que le Ministère en charge de l’implémentation du découpage territoriale soit exclusivement confié à Azaria Ruberwa .    
Posons-nous les questions de savoir pourquoi la précipitation de la mise en place de l’émiettement des territoires à moins de 2 ans de la fin des mandats constitutionnels du Cheval de Troie Joseph Kabila, comptant plus de 9 ans de non applicable à la date de promulgation de la fameuse constitution ? Avions-nous réunis les moyens et conditions nécessaires de sa politique pour assurer sa mise en place ? La sécurisation du pays et de ses populations n’est-elle pas une priorité de priorité que le découpage territoriale ? 
Ces questions pourraient être éclairées suivant une analyse minutieuse des déclarations et propos ci-après : 
 

        


http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=PBiOcW-vNjk
         

       

Diamena-Lema MATUNDU (Joseph)
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26 février 2024 1 26 /02 /février /2024 10:49
Les extraits du manuscrit (2014) de mon livre ‘’La reprise de notre identité KoNgo’’ 1/3

Pour mieux comprendre les enjeux du moment ;  particulièrement la situation de l’Est du pays ci-dessous👇🏾 sont les extraits du manuscrit (2014) de mon livre a sa phase des recherches empiriques avant la publication:

 

La reprise de notre identité KoNgo

 

Par

 

Diamena-Lema Matundu

(Manuscrit de 2014)

 

 

Table des matières

Introduction. 3

I.       La Nation Congolaise. 4

1.1.       La genèse  de la Nation congolaise. 4

1.1.1.        Le peuple congolais et son organisation sociale. 8

1.1.2.        La croyance authentique. 8

1.1.3         La vision d’un Etat congolais. 10

1.2.       La colonisation belge et ses conséquences sur la valeur congolaise. 12

1.1.1.        La perversion des mœurs (valeurs) 12

1.1.2.        La déshumanisation des congolais. 13

1.1.3.        L’aliénation. 13

1.3.       De l’indépendance nominale à nos jours. 13

1.3.1.        Le plan systématique de l’annulation de la Nation congolaise. 15

1.3.2.        La résistance et l’éveil patriotique des Congolais. 42

II. Les richesses de la RD-CONGO.. .

2.1.       Les ressources naturelles de la RD-CONGO.. .

2.1.1.        La forêt de la RD-CONGO.. .

2.1.2.        Le réseau hydrographique. .

2.1.3.        Les parcs. .

2.1.4.        L’hydrocarbure. .

2.2.       Les minerais. .

2.3.       Les ressources humaines. .

2.3.1.        Capital intellectuel comme base du développement .

2.3.2.        Population comme  source des revenues.

2.3.3.        Population vive comme source de mains d’œuvres et force de changement

2.4.       Les arts.

 

 

Introduction

 

La République Démocratique du Congo (RD-CONGO) traverse une crise multiforme principalement de la perte de son identité voulue et entretenue par les maitres du monde à la fin de XIXème Siècle pour mieux respectivement imposer leurs autorités, et assurer le contrôle de ces opprimés que nous sommes, ainsi que veiller sur pillage systématique de nos richesses. Tandis que, la conservation jalouse de la culture de deux dernières puissances émergentes notamment la chine et l’Inde montrent suffisamment qu’ils sont des éléments moteurs du développement de leurs nations.

 

Rien ne sert de nous à rappeler que tous les grands évènements déterminant l’avenir de notre pays se préparent et se passent respectivement par les étrangers et à l’étranger où les congolais ne jouent que des rôles figurants par ignorance egocentrique de leurs capacités de usufruitiers authentiques et exclusifs jusqu’à ces marionnettistes de la haute trahison, en l’occurrence de la négociation de l’indépendance nominale en 1960 à Bruxelles – Belgique,  de l’accord de Sun-City en Afrique du Sud en 2001 pour assurer la transition post guerre de la procuration, de l’élaboration à Liège-Belgique, la Constitution en vigueur de la RD-CONGO (foot note ‘’constitution de Liège’’) promulguée en février 2006, et pilotée par Louis Michel qui fut le Commissaire de la Commission Européenne de l’époque et c’est lui seul qui connait  et désigne jusqu’à ce jour la personne qui convient pour diriger la RD-CONGO. En outre, une convention Imperio imposture du 10 décembre 2010 cédant la propriété des minerais de l’Est du pays aux pays de la Région des Grands Lacs, pire encore ses terres sont devenues ‘no one lands’ où des villages entiers sont littéralement exterminés de leurs populations autochtones en remplacement et/ou exploitation exclusifs des étrangers.

Ce livre contribue à l’éveil des consciences patriotiques des congolais à travers d’une brève révision de notre histoire authentique sur base des évènements majeures marquant son devenu comme nation et ceux l’amena dans sa situation chaotique actuelle. Lumumba dira « L’histoire dira un jour son mot, mais ce ne sera pas l’histoire qu’on enseignera à Bruxelles, Washington, Paris ou aux Nations Unies, mais celle qu’on enseignera dans les pays affranchis du colonialisme et de ses fantoches. L’Afrique écrira sa propre histoire et elle sera au nord et au sud du Sahara une histoire de gloire et de dignité. « ().  Aujourd’hui notre histoire est trafiquée, comme témoigne Prof Nour (https://www.youtube.com/watch?v=VfyvdvtHApY), dans la logique du plan machiavélique de nous maintenir esclaves à vie, voir même assurer la disparition de notre nation sur cette terre des hommes. En outre, ce livre consiste à nous rappeler de Qui sommes nous ? Qu’avons-nous ? Et Quoi sommes nous capables d’accomplir ? En vue de pouvoir nous permettre de reprendre notre identité congolaise pour se libérer de l’impérialisme, entamer le processus de développement  de notre chère patrie et reprendre sa place confisquée au conseil des nations.

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14 février 2024 3 14 /02 /février /2024 09:57
DEVELLOPPEMENT COMMUNAUTAIRE PAR LA FORMATION ENTREPRENEURIALE ET MENTORAT

DEVELLOPPEMENT COMMUNAUTAIRE PAR LA FORMATION ENTREPRENEURIALE ET MENTORAT

 

Publié à Muanda Village, le 13 fevrier 2024.

 

Outre ma formation managériale, détenteur d’un diplôme de Maitrise en Sciences Economiques, gestion des entreprises, option financière de l’Université de l’Afrique du Sud, en sigle ‘’UNISA’’, doctorant en Sciences Economiques, gestion des entreprises, option entrepreneuriat de l’Université de Pretoria, en sigle ‘’UP’, et de plus de 3 décennies d’expertise en exécutif managérial, consultance et formations. Ci-dessous vous trouverez la sélection de 2 projets réalisés avec succès et médiatisés par les presses locales de  l’Afrique du Sud:

 

  1. Projet 1 : La formation des 5 entrepreneurs dans les divers secteurs des micro-affaires

 

Projet du développement de 5 démunis ou  défavorisés de la communauté  de Braamficherville (un des quartiers de Soweto) au Sud-ouest de Johannesburg, sous le haut patronage de l’Institut Supérieur ‘’Southern Business School, SBS en sigle’’.

Résumé du projet réalisé avec succès comme souligné dans l’article  extrait de la magasine semestrielle du SBS que vous trouverez à la page 2 dudit document.

 

  1. Participants

5 bénéficiaires dont 2 femmes et 3 hommes y compris 3 jeunes et 1 senior sélectionnés sur une liste de 12 postulés.

 

  1. Formation

8 jours des cours basés sur l’extrait de mon ouvrage, intitulé ‘’l’approche entrepreneuriale pour les débutants et propriétaires des affaires’’ comprenant 8 modules à savoir l’investigation du marché, utilisation de la calculatrice dans affaires, l’achat, le coût et le prix, la vente, la rédaction d’un projet de société (business plan), ainsi que la gestion de liquidité et le contrôle des stocks.

La formation est certifiée par la remise d’un brevet accrédité par le ministère de l’enseignement supérieur et professionnel.

 

 

  1. Entrepreneuriat et mentorat

Chaque participant est bénéficiaire d’un fonds de commerce pour démarrer les micro-affaires respectives sur base de la capacité et/ou le savoir-faire retenu pendant la période de la sélection susmentionnée.  En plus, ils sont aussi bénéficiaires d’un programme de six mois des suivis pour évaluation, conseils, orientations et/ou réorientations des affaires qui font partie du mentorat.

 

 

  1. Projet 2 : La formation des 40 entrepreneurs dans le jardinage alimentaire.

 

Projet du développement de 40 démunis ou  défavorisés ; hommes et femmes Sans Domiciles Fixes (SDF), passants des nuits sur les avenues de la Commune Ward 98 du Nord-ouest de Johannesburg, sous le haut patronage du ministère du travail, en conjonction avec la commune, les églises de la place acquises et engagées aux développements communautaires, la police, et d’autres ministères locaux notamment de l’agriculture, des affaires sociales, et de l’intérieur.

Résumé du projet réalisé avec succès comme couvraient plusieurs medias écrits de la place  y compris le top des hebdomadaires ‘’Sunday Times’’, sur ce, ci-joints sont des extraits des 2 différents medias que vous trouverez  aux pages 4 et 5  dudit document.

 

  1. Participants

40 bénéficiaires dont 2 femmes et 38 hommes sélectionnés y compris 2 jeunes mineurs et 5 seniors.

  1. Formation

3 mois de la formation holistique (entre autres spirituels, conseils et désintoxications) suivi de 6 semaines des cours sur la gestion des jardinages alimentaires par l’institution ‘’Morwa Agricultural développent’’, ainsi que de la formation entrepreneurial tel que souligné sur le point A.2. susmentionné.

La formation est certifiée par la remise d’un brevet accrédité par le ministère de l’enseignement supérieur et professionnel.

 

  1. Défit surmonté

Redonner de l’espoir aux SDF et assurer leur engagement de compléter le programme; sujet d’hésitation du sponsor tel que souligné par la représentante du ministère du travail, Hilda Mphaka ainsi que la Bourgmestre du Ward 98, Laurette van Zijl que vous trouverez dans l’extrait de la page suivante.

 

 

  1. Partenariat ou parties prenantes

Mon carnet d’adresse couplé par l’intégrité a servi de rassembler les parties prenantes nécessaires pour le grand succès du projet (tel que souligné par Aletta Mzimela, la représentante  du ministère des affaires sociales, extrait que vous trouverez dans à la page précédente) notamment le ministère du travail comme sponsor principal, la commune Ward 98 pour divers soutiens administratifs, la police nous considérant comme partenaire à la prévention efficiente et effective des crimes, les églises de la place acquises et engagées aux développements des communautaires pour les soutiens  spirituel et financiers de la gestion quotidienne du projet, le ministère de l’agriculture pour apport des outils des jardinages, les engrains (Bio) et les semences, le ministère des affaires sociales pour la facilitation des liaisons avec d’autres parties prenantes  et les conseils aux bénéficiaires, et le ministère de l’intérieur pour faciliter l’octroi des cartes d’identités aux bénéficiaires comme préalable du ministère de travail avant d’accepter le financement de chaque bénéficiaire.

 

  1. Succès

Le projet est d’un grand succès sur le plan entre autres d’autosuffisance alimentaire (bio) et la création des ressources financières des bénéficiaires d’une part, et de l’autre le projet a remporté le prix du meilleur projet social de la Cité du Johannesburg, Région B. Au-dessus de tout cela, le projet a réussi de restaurer la dignité humaine des bénéficiaires, la quasi majorité sont ont quittés le statut de SDF pour devenir ou redevenir locataires, et/ou rejoindre le toit familial respectif. 

 

  1. Entrepreneuriat et mentorat

Chaque participant est bénéficiaire de part des revenus de la coopérative initiée à ce propos.  En plus, d’un programme permanant des suivis pour évaluation, conseils, orientations et/ou réorientations des affaires qui font partie du mentorat.

 

  1. Réputation

La réputation dudit projet fait qu’il eut plusieurs offres d’autres projets du genre venant de plusieurs organisations et institutions particulièrement de la Cité du Johannesburg, entre autre le projet de la formation des enfants ayant des troubles mentaux résidents dans une fondation dans le Sud-Ouest de Johannesburg, ceci étaient applicables qu’avant  le phénomène de l’Afrophobie (La peur institutionnelle  d’un peuple  noir d’être dominé chez soi par un groupement d’un peuple Africain noir) en Afrique du Sud à partir du début de l’année 2009, un ouvrage à ce propos est en cours de finalisation.

 

Votre humble serviteur.

 

Diamena-Lema MATUNDU (Joseph)

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7 octobre 2021 4 07 /10 /octobre /2021 12:05

NECESSITE D’UN CHOC MAJEUR POUR S’EN SORTIR DU SYSTEME D‘INJUSTICE IMPOSE

 

Ce qui se construit en ce moment est la base d'un "nouveau monde", d'une nouvelle société fonctionnant sur un état d'urgence permanent, où tous les prétextes sont bons pour infantiliser et incriminer les citoyens, où la discrimination est devenue légale, où le harcèlement est devenu une norme et où la torture psychologique se banalise contre l'honnête citoyen, ce dernier devenant désormais un serviteur du système qui le dirige, chargé de contrôler son prochain, en devenant la marionnette docile du système qui le récompense en fonction de son asservissement à son système et en lui promettant toujours plus de cadeaux, d'avantages, de "privilèges" et de passe-droits.

Toujours plus d'illusions, de leurres et de faux espoirs, après les mensonges, trahisons, dénis et irresponsabilités.

Ce système "contamine" ses serviteurs avec un syndrome de Stockholm à grande échelle, le plongeant dans une hypnose par l'ingénierie sociale qui nécessitera, pour en sortir, un choc majeur et qui ne sera pas sans conséquences.

De 0 à 120 ans, nous sommes tous concernés.

Dans cette nouvelle société, les valeurs sont inversées, telle une dystopie quotidienne où la science-fiction devient réalité et où la normalité devient une fiction dans lequel le déni, l'inconscience, le suivisme considéré comme civique, altruiste et solidaire sont les crédos de la respectabilité.

Quant à la remise en question, au doute et à l'éventuel refus d'asservissement, ils sont érigés en mal absolu. Ceux qui le pratiquent n'ont plus à être considérés comme citoyens, mais comme "sous-citoyens". On doit les empêcher de vivre, leur "pourrir la vie".

Même des animaux ont meilleur traitement.

La pandémie est une fenêtre d'opportunité pour réinitialiser le monde et la réinitialisation est en cours...

Des esprits, des corps, des âmes, des idées.

Mais chut !

C'est pour votre sécurité.

"Ce qui m'effraie, ce n'est pas l'oppression des méchants, mais l'indifférence des bons" Martin Luther King

 

Nicolas Bouvier

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6 octobre 2021 3 06 /10 /octobre /2021 08:08

LE COEUR DU NEOCOLONIALISME

 

A propos de la présidence de Joaquim Chissano a la tête de l’OUA en 2003

 

À la fin de son discours, pendant la session de questions-réponses, un journaliste français lui a demandé quelle était sa position sur la dictature de Mugabe et comment les dictateurs comme Mugabe sont une menace majeure pour l'intégration africaine.  Et voici la réponse du président Joaquim Chissano :

 

L'une des plus grandes menaces pour l'intégration africaine est le contrôle étranger.

 

J'ai pris mon tour de présidence de l'OUA en juillet 2003 (juste après celui de Thabo Mbeki), au milieu d'une nuit, j'ai reçu un appel urgent du Président de la République du Bénin me disant qu'il était en situation d'urgence.

 

J'ai immédiatement pensé qu'il s'agissait d'un coup d'État militaire, car le Bénin avait connu de nombreux coups d'État militaires. Il m'a répondu : Non, c'est pire qu'un coup d'État militaire.

 

Le Président de la France vient d'envoyer un envoyé spécial pour me prévenir que si nous ne payons pas immédiatement nos 10 % à la France, nous aurons de graves conséquences.

 

Les 10 % sont l'un des 3 accords que tous les pays francophones ont signé avec la France comme conditions pour que la France nous accorde l'indépendance en 1960.

 

Les 3 accords étaient que :

 

(1) Chacun de nous adoptera le CFA comme monnaie commune et sera contrôlé à 100 % par la France,

 

(2) Chacun de nous versera à la France 10 % de ses recettes d'exportation en échange de la garantie par la France de notre souveraineté et de notre sécurité,

 

et (3) Chacun de nous conservera ses réserves nationales en France, et si nous y puisons sans l'accord de la France, cela sera considéré comme un prêt que nous rembourserons à la France avec des intérêts.

 

Maintenant, en raison d'une grave crise financière à laquelle le Bénin est actuellement confronté, mon Cabinet et moi-même avons décidé de suspendre tout paiement à des gouvernements étrangers jusqu'à ce que nous revenions à la normale.  L'Envoyé spécial refuse d'accepter notre explication ! 

 

Alors, pourriez-vous s'il vous plaît nous aider à mobiliser les États membres de l'Union africaine pour nous soutenir dans cette lutte avec la France?  S'il vous plaît ?"

 

Chissano a dit qu'il ne pouvait pas en croire ses oreilles. Il était choqué.  Il a alors répondu au Président du Bénin : "Mon Camarade Frère Président, je vous prie de rester très ferme. 

 

Je vais m'occuper de cette affaire très rapidement. Je ne suis pas sûr que le Président de la France (Jacques Chirac) m'écoutera, je vais donc appeler l'ancien Président Nelson Mandela qu'ils vénèrent pour qu'il intervienne, puis je reviendrai vers vous.

 

Chissano a ajouté que lorsqu'il a appelé et raconté l'histoire à Nelson Mandela, ce dernier était encore plus choqué que lui (Chissano). Il était sidéré. Il a immédiatement appelé le président Jacques Chirac et lui a dit que c'était pire que l'apartheid !

 

 

Pour faire court, la France a finalement renoncé au paiement du Bénin pour cette année-là, mais a déclaré que si le Bénin refusait de payer pour l'année suivante et les suivantes, il serait responsable, car il s'agit d'un traité contraignant qu'il a signé.

 

Ainsi va la FranceAfrique !

 

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27 août 2021 5 27 /08 /août /2021 12:11

'ANALYSE DE L'ÉCOLE DOCTORALE ETS UPN

***************

CONSTAT?

L'EXPLOITATION MINIÈRE DANS UNE RIVIÈRE ANGOLAISE EN AMONT DE LA RIVIÈRE TSHIKAPA, DANS LE BASSIN VERSANT DE LA RIVIÈRE KASAÏ SERAIT À LA BASE DE LA POLLUTION DES EAUX DES RIVIÈRES TSHIKAPA ET KASAÏ.

********

POLLUTION ?

LES EAUX ACIDES H2SO4 HCL ET MERCURES ONT ENTRAÎNÉ PAR ÉCOULEMENT LA POLLUTION DU TSHIKAPA ET KASAI PUIS DU FLEUVE....

********

ACCUSÉ ?

Ça doit être des sociétés chinoises et ou indiennes, avec des machines Dragues des Chercheurs d'or et diamants dans les montagnes de sources de la Rivière TSHIKAPA EN ANGOLA.

*****"*""*""

QUI DOIT PAYER?

L'ANGOLA

À QUI À LA RDC.

ET L'ANGOLA DOIT MENER DES ENQUÊTES SUR SON TERRITOIRE ET ÉTABLIR À SON TOUR DES RESPONSABILITÉS.

NORMALEMENT, SOUS D'AUTRES CIEUX,  L'AMBASSADEUR ANGOLAIS EN RDC SERAIT INTERPELLÉ !

**"*""**"""""""*""

RESPONSABILITÉ DES PROFESSEURS ?

NOUS, PROFESSEURS CONGOLAIS ET CHERCHEURS DEVONS ÉTUDIER CETTE POLLUTION ET ÉTABLIR LA FACTURE À PAYER.

PROBLÈME ?

LES PROFS CONGOLAIS TROP DIVISÉS, TROP POLITISÉS QUE SCIENTIFIQUES, NOS ARGUMENTS SONT LIÉS AUX COULEURS ET INTÉRÊTS DE NOS MAÎTRES POLITICIENS D'ABORD. TRISTE.

********

L'ÉCOLE DOCTORALE DE TÉLÉCOMMUNICATION ET DE TÉLÉDÉTECTION SPATIALE ETS-UPN , INFORME PAR MA BOUCHE QUE LA POLLUTION DES EAUX N'EST PAS UNE QUESTION NOUVELLE EN RDC.

( LIRE LES TRAVAUX DE JOHN POTÉ PROF À L'ETS UPN, PROF À L'UNIVERSITÉ DE GENÈVE À UNIGE)

LE FLEUVE VERS LE POOL MALEBO EST TRÈS POLLUÉE PAR DES EAUX ACIDES H2SO4 HCL ET MERCURES SORTANT DES USINES DE GLYCÉRINE ET AUTRES QUI JONCHENT LIMETÉ, NOUS ÉCRIVONS ET PUBLIONS PERSONNE EN AMONT NE S'Y INTERESSE!

TOUS LES COURS D'EAU DE KATANGA DE LUALABA À KOLWEZI LIKASI ,SONT POLLUÉES EN RADIOÉLÉMENTS TOXIQUES ET EAUX ACIDES, AU POINT OÙ IL EST POSSIBLE D'INTERDIRE SELON MOI, LA CONSOMMATION DES FRUITS ET LÉGUMES AU KATANGA ET Y DÉCLARER L'ÉTAT DE CATASTROPHE ÉCOLOGIQUE DU SOL ET DE L'EAU, MON POINT DE VUE SCIENTIFIQUE AVÉRÉ D'UN EXPERT AVISÉ, AVEC LA PHOTOGRAMMÉTRIE SATELLITAIRE EN APPUI, SANS NUL DOUTE.

J'AI PUBLIÉ EN 2018 UN LIVRE INTITULÉ :

 << SHINKOLOBWE MUKUMBI, UN HIEROSHIMA FROID OU ENFER NUCLÉAIRE AU KATANGA>> , ÉDITION UNIVERSITAIRE EUROPÉENNE EUE. PROF KABASELE EN VENTE SUR AMAZONE EN e_LIBRAIRIE SUR INTERNET.

COMMANDEZ À 45 EUROS ET LISEZ.

LES MALADIES DE CANCERS RADIONUCLÉAIRES   ONT EXPLOSÉ À ENTENDRE LES HÔPITAUX DU KATANGA AU SERVICE DE CANCÉROLOGIE!

LA CARTOGRAPHIE NUMÉRIQUE DU SIG MINIER KATANGAIS FAIT PEUR.

L'ARGENT A DE LIMITE.

NOUS NE DEVONS PAS OUBLIER QUE L'ARGENT N'ACHÈTE PAS TOUT, L'ARGENT N'ACHÈTE PAS LA SANTÉ PUBLIQUE.

IL FAUT FAIRE DE L'ÉCOLOGIE DE NOS EAUX SOI DISANT EAUX DOUCES UNE PRIORITÉ NATIONALE !

TROIS THÈSES DE DOCTORAT SONT EN PRÉPARATION À L'ETS-UPN POUR L'AN 2023  : SUR LA POLLUTION DES EAUX DU BASSIN VERSANT DE : MUKUMBI SHINKOLOBWE LIKASI (1), SUR TSHIKAPA ANGOLA KASAÏ(2), ET N'DJILI MONT NGAFULA À KINSHASA (3).

QUI VIVRA VERRA....

LES PRÉLÈVEMENTS IN SITU SONT EN COURS POUR ETRE ANALYSÉS AU GPS PRÈS DANS NOS LABORATOIRES DE CONTRÔLE QUALITÉ À GENÈVE ET À L'UPN, EN COUPLANT LES DONNÉES SATELLITES DES ZONES INFECTÉES  AVEC LES ASCII MODIS RADARS EN ORBITE.

EN ATTENDANT, ABSTENEZ VOUS DES EAUX NATURELLES DES PUITS ET RIVIÈRES DE CES ZONES POUR LA CUISINE ET LES CULTURES MARECHERES.

AFFAIRE DIPLOMATIQUE À SUIVRE...

PROF KABASELE YENGA-YENGA DIRECTEUR DE L'ÉCOLE DOCTORALE ETS UPN KINSHASA

 

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Diamena-Lema Matundu

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26 août 2021 4 26 /08 /août /2021 12:57

Notre spiritualité doit servir de fondement et de socle de création et de production de sciences, de nos propres technologies et techniques, de nos armes pour notre sécurité collective, la protection et la défense de notre espace vital, de notre sanctuaire et de tout ce qui émane de KAMA et pour les besoins de projections et de déploiement offensifs en relation avec nos intérêts.

Nous décidons nous d’investir les moyens logistiques, militaires, techniques, technologiques, humains avec une réciprocité dans la psychologie impitoyable « de choc et d’effroi » comme mesure conservatoire pour notre défense, notre sécurité et notre propre préservation ? La MAAT, ce n’est pas un pacifisme béat. C’est également savoir se défendre, se battre et se projeter, au besoin par la force brutale, par la création, par l’acquisition, par la disposition d’armes sophistiquées de dernière génération. La conscience Kamite, ce n’est pas de l’autoglorification ou la simple contemplation de notre passé de « premiers de la classe ». C’est surtout revisiter ce passé, l’extraire de la poussière et de l’amnésie, refaire l'itinéraire de notre errance civilisationnelle et reconstruire un présent et un avenir glorieux. Nous devons utiliser aussi nos propres forces cosmiques de destruction et de guerre à l’instar de SOUTE (SETH), SEKHMET, SHANGO, OGUN et autres. Nous devons sonner les trompettes d’apocalypse, celles de notre résurrection et de notre libération totale pour ensuite allumer les « Lumières » de notre Renaissance.

Elles sont où nos révolutions des « lumières Meiji », nos révolutions culturelles, ils sont où nos leaders charismatiques et éclairés ? D’autres se sont libérés du joug des envahisseurs (même si on peut toujours noter la présence militaire américaine au Japon et en Corée du sud relative aux circonstances de la « 2ème guerre mondiale »), avec peu de moyens militaires et matériels, juste de la volonté, de la bravoure et surtout de la conscience et de l'honnêteté envers eux-mêmes (le Vietnam contre la France, puis contre les USA) et sont devenus des références mondiales en inventions et innovations technologiques de pointe (Japon, Corée du Sud), en dissuasion nucléaire (Corée du Nord) ou des puissances économiques, politiques, militaires, démographiques et culturelles (Chine).

Sommes-nous réfractaires à la prospective et à la stratégie ? L’art de la guerre, de toutes les guerres, ne s’improvise pas. L’intelligence, la subtilité et la finesse d’exécution du bon général résident non seulement dans la recherche de la paix et de sa préservation, mais également dans son jeu de recherche d’alliances, son pragmatisme, son sens de l’équilibre des forces et son art de se servir des propres armes de l’ennemi ou de profiter des circonstances favorables.

Le Momentum est là devant nous. Nous sommes à la croisée des chemins, soit l’humanité prendra le chemin de l’élévation et KAMA y a un rôle majeur à jouer, soit l’élite dégénérée occidentale la plongera dans « le meilleur des mondes » de la servitude par le contrôle total.

C’est le moment également de sceller des alliances stratégiques avec tous les peuples du monde contre la Barbarie systémique de l’homme des Glaces qui est à l’aube de son effondrement, y compris le peuple leucoderme occidental qui, dans certaines de ses factions sociétales, est de plus en plus conscient de la monstruosité de ses élites et de la nécessité du soulèvement populaire car il est clair qu’il n’existe « point de solution au sein du système », « qu’il n’existe point de salut au sein du système, ni hier, ni aujourd’hui, ni demain". Il n’en demeure pas moins que nous sommes conscients que le citoyen occidental lambda, en général, est soumis, fainéant et se complaît dans le système qui le commande et qui lui dit tout ce qu’il doit faire puisqu’il y trouve son intérêt de petits privilèges de « blanc ». Il ne fait que payer, obéir et se distraire dans la futilité du divertissement et l’inutilité de la grande consommation et dans le cas contraire, il peut être dans la pauvreté, la précarité, le chômage ou carrément être exclu du système. Il n’a pas d’autres alternatives en dehors du système qui le maintient en survie par l’esclavage du salariat et a toujours été utilisé historiquement comme actuellement comme l’idiot utile raciste contre l’étranger ou l’élément d’un autre peuple.

Par rapport au contexte mondial actuel, la stratégie commune est de faire tomber, et le système et ses caciques, ses chacals, ses zélés. Croyez-moi que si vous réussissez à éliminer ou faire éliminer les élites d'un peuple (le peuple panafricain a expérimenté durant des siècles la férocité, la monstruosité de l’élite occidentale, et l’exploitation humaine et économique dont il a été victime et qui a servi cette élite mais aussi directement et indirectement le peuple occidental. Ce dernier commence à peine à découvrir la véritable nature de son élite qui lui montre depuis peu sa nudité macabre), vous n’aurez plus rien à redouter de ce peuple pour des siècles et des siècles à venir. Saisissez-vous où se trouve notre intérêt ? Comprenez vous l’art de la guerre ?

« Notre lucidité est leur défaite ».

HOTEP

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26 août 2021 4 26 /08 /août /2021 12:55

Aussi, l’Africain du continent ou d’ailleurs n’a pas besoin de s’acculturer, il a une culture riche sinon la plus riche au monde. Le plus important, c’est d’avoir une conscience et un paradigme afrocentrés et panafricains. C’est cela qui différencie l’intellectuel au service de l’Afrique du lettré aliéné ; l’un pense et agit par soi-même et pour soi-même (pour son peuple), l’autre pense sous tutelle intellectuelle étrangère (comme un mouton du troupeau lobotomisé qui suit le berger "blanc", comme le "bon banania" qui imite de manière simiesque, comme le perroquet qui répète la vérité "blanche" à la suite de l'approbation "blanche") et agit au service de l’étranger. La mise hors d’état de nuire de ce dernier est un impératif chez nous.

Également, nous avons besoin d’ordre et de discipline pour ne pas céder à la cacophonie. Dans un peuple, il y a les scientifiques, les tenants de la Spiritualité, les politiques (le but, c'est de généraliser notre vision et nos objectifs pour KAMA. Qui dit Etat fédéral ou Etats-Unis de KAMA vise forcément la prise du pouvoir et la gestion effective du destin de puissance de l'Afrique. Bien évidemment, nous faisons de la politique, pas en marge mais au vrai sens du terme, pas de la politique politicienne comme on a l'habitude de la voir dans nos différents pays. Comment prendre le pouvoir et par quels moyens, ce sont là des sujets intéressants que nous développerons prochainement ? Comprenez juste une chose, notre paradigme est révolutionnaire), les « philosophes », les soldats et le grand peuple dans ses différentes activités et spécialités. Pas de confusion des genres, chacun doit être dans son rôle. Resserrons les rangs, « épaule contre épaule », dans l’unité, la solidarité et la reconnaissance de l’utilité de tout un chacun. Pour savoir comment nos ancêtres ont bâti la civilisation la plus aboutie sur Terre, demandez aux fourmis, aux termites et aux abeilles comment ils construisent et défendent la fourmilière, la termitière et la ruche.

Par ailleurs, si une action sans pensée est aveugle, la réflexion sans action s’avère être de la masturbation intellectuelle pour le plaisir de l’ego et la fanfaronnade pour impressionner les plus faibles en esprit et les plus inaptes à la critique.

« C’est l’intelligence qui gouverne le monde et c’est l’ignorance qui en porte le fardeau », et mieux la mise en pratique de cette intelligence par une farouche volonté, par les moyens nécessaires et adéquats.

Nous avons la civilisation la plus vieille et la plus grandiose en termes d’humanité et de réalisations sur cette planète, la spiritualité la plus intelligible et la plus morale, la culture la plus riche en diversité et en spécificités, la population la plus en vigueur en raison de sa jeunesse et de sa vitalité, les terres les plus arables, les sols et sous-sols les plus prospères, la faune et la flore les plus nombreuses et variées, les paysages les plus sublimes et magnifiques…KAMA, c’est l’Eden historique mais également et toujours celui d’aujourd’hui. Pour combien de temps encore ? Terre bénie et protégée par IMANA-RA, par les NTJR, certes !

Pour citer le Sn Ousseynou Sy, devons-nous seulement nous contenter « de ne toujours pas saisir l’imminence des dangers qui nous guettent et nous complaire sempiternellement dans des divagations « irrationnelles » qui consistent à fuir nos responsabilités en nous remettant à l’intervention d’entités qui pourraient nous épargner l’apocalypse »?

A juste titre, le Sn signifie qu’il ne faut point de fainéantise et guère de lâcheté. Nous avons laissé les étrangers violer nos femmes, nos filles, assassiner nos fils et frères, les réduire dans la bestialité de la servitude, détruire nos villes et nos cités…Ce que nous n’avons pas défendu par les armes et le sang, nous ne le retrouverons pas par les prières, les lamentations et cette torpeur séculaire.

L’apocalypse, nous l’avons connue dans la destruction de toutes nos civilisations partout sur la planète par les leucodermes et leurs élites. Et chaque fois que nous en avons reconstruit à d’autres époques et en d’autres endroits, même dans la forêt équatoriale la plus dense et impénétrable, tel un boomerang d’apocalypse, les mêmes reviennent pour les détruire de nouveau avec les mêmes procédés de ruse, de tromperie, de malice, d’attaques, de techniques militaires d’invasion et d’occupation, d’armes et de moyens de destruction inventés…

 

A Suivre....

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