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26 février 2024 1 26 /02 /février /2024 12:38
Les extraits du manuscrit (2014) de mon livre ‘’La reprise de notre identité KoNgo’’ 3/3

Les extraits du manuscrit (2014) de mon livre ‘’La reprise de notre identité KoNgo’’ 3/3

1.3.1.3. Des guerres par procuration

Dès la période postcoloniale, la RD-Congo connait une série des guerres par procuration des impérialistes à l’Est du pays ceci pour permettre à ces derniers de garder mains mises sur le pillage des ressources nationales voir même procéder à la balkanisation du pays. Ces guerres sont à diviser en deux vagues, la première consiste à faire face aux groupes et personnes, activistes nationalistes de la fin des années 50 et au début des années 60, entre autres Lumumba avec son parti MNC, et de Kasa-Vubu avec le parti Abako qui luttaient contre le système d’impérialisme-sauvage qui aboutira à la proclamation de ’indépendance en juin 1960. La deuxième vague est celle des guerres d’occupations dès 1996 à ces jours ; invasion des troupes étrangères sous le label de l’AFDL cooptant un poigné des congolais parmi tant d’autres se trouvés Laurent-Désiré Kabila, Joseph Kabila, et plusieurs rebelles et extrémistes tutsis qui,  jusqu’à ce jour sont soit sur la scène politique congolaise, soit intégrés dans les FARDC, ou soit encore dans la direction des groupes armés d’occupations opérant dans toute impunité dans toute étendue du pays particulièrement à l’Est.

Cette section sera beaucoup concentrée à la deuxième vague suite à son effet très désastreux à la dégradation jusqu’en voie de la neutralisation de la nation congolaise durant ces deux dernières décennies. Ladite vague enregistre un bilan humanitaire catastrophique ; plus de 10 millions des vies humaines, des millions des déplacés tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, la destruction et persécution systématiques des villes et villages, ainsi que le pillage et l’occupation systématique du pays.

Soulignons que cette section est réservée qu’aux guerres par procurations et non aux insurrections populaires qui seront développées dans la section ‘les soulèvements populaires du peuple congolais’. Les quelques guerres majeures de la première vague entre autres la sécession katangaise et la sécession du Sud-Kasaï sont épingler dans les lignes qui suivent.

a.           La sécession katangaise (1960-1961)

A moins de deux semaines de la RD-Congo postcoloniale, précisément le 11 juillet 1960, la RD-Congo connaitra sa première tentation de la balkanisation dans sa partie Sud-Est, connue comme la sécession katangaise. C’est Moise Tshombe qui sera placé comme Président en proclamant l’indépendance des terres conquises.

 

Une balkanisation géoéconomique planifiée et soutenue en termes des ressources tant logistique, humaines (troupes étrangères belges), que financière par l’Union minière du Haut Katanga, actuelle GECAMINE, le champion à l’époque d’exploitation minière stratégique de la RD-Congo.

Cette sécession ne réserva pas le statut d’une nation auprès de l’ONU. Les troupes belges seront forcées de rebrousser chemins et laisser le contrôle à celles des casques bleus de l’ONU dans une résolution du 21 février 1961 du Conseil de Sécurité, et suivra ainsi le déclin de cet Etat fantôme néocolonial-belge, et ceci malgré toutes les ressources mises à la disposition par les belges mais qui rencontra pas le soutien des grandes puissances entre autres USA et URSS de l’époque  (Gerard-Libois, 1963) (Lantier, 1969).

b.           La sécession du Sud-Kasaï

Le 8 aout 1960, à plus d’un mois et demie de la proclamation de la sécession katangaise, sera le tour du président Albert Kalonji de proclamer à Bakwanga, l’État minier du Sud-Kasaï, celui-ci fut connu comme sécession du Sud-Kasaï.

 

 

Cette sécession ne durera que jusqu’au 31 décembre 1961 suite à une répression très sanglante menée par l’Armée Nationale Congolaise (ANC) dirigée par Mobutu (Ndiaye, 1993). Mulopwe  Kalonji sera arrêté, et tentera de rebâtir son Etat en septembre 1962 après son évasion de la prison, cette fois-ci ne résistera pendant un mois, avant que Mobutu reprenne le contrôle du territoire occupé (Scholl-Latour, 1988).

A part deux tentations de la balkanisation citées ci-haut, il eut d’autres conflits majeurs pendant le règne de Mobutu, tels que les deux guerres de Shaba, et le conflit Lendu et Hema alimenté jusqu’à ce jour, Charles Kabuya dira :

« En 1966, bien après l’indépendance, une insoumission des Lendu aux autorités locales Hema amena l’administration provinciale à réprimer dans le sang leur mouvement.»

Si l’imputation des conflits de la première vague étaient enflammés qu’à travers les autochtones bien sûr soutenus par les impérialistes en vue de garder la main mise sur les ressources naturelles stratégiques de l’époque concentrées du Centre et du Sud-Est la RD-Congo, ceux de la deuxième sont initialement partis de Nord-Est du pays précisément dans les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu, et Ituri, pour cause de leurs positions géostratégiques du moment avec un agenda caché de l’occupation et la balkanisation pure et simple de la RD-Congo comme démontrée aux sections précédentes, cette occupation est plus complexe vue la multiplication des paramètres qui échappent au contrôle au peuple aussi bien qu’aux traitres-dirigeants .

Il y a lieu de pouvoir toujours rappeler qu’à part le bradage des ressources naturelles, la RD-Congo connait depuis 1996, des invasions ouvertes et à répétition des armées régulières de la région de Grands Lacs, particulièrement Ouganda, Burundi, et Rwanda, surtout ce dernier ayant en addition la mission cachée de déverser le trop plein de ces populations dans la partie Est. Ce trop-plein tutsi rwandais est installé dans les terres conquises de la RD-Congo pendant et après chaque expédition au solde des persécutions des populations autochtones.

 

Ces occupants y compris les militaires criminels qui se déguisent en civils, s’autoproclament automatiquement des nationaux, imposent des conditions d’intégrations dans les communautés avec soutien de la plus haute hiérarchie, le cheval de Troie Joseph Kabila, et installant même des chefs coutumiers étrangers comme le dit, maitre Kavota :

«Dans le Nyiragongo, le M23 avait installé de nouveaux chefs coutumiers. L’Administrateur du territoire voulait réinstaller les chefs légitimes, mais il vient d’être suspendu par les autorités de Kinshasa, aussi du fait d’avoir soutenu  la dénonciation faite par la Société civile sur l’occupation du territoire par les forces rwandaises. Aujourd’hui la population de Nyiragongo bouillonne d’indignation et se demande sur quel pied danse le gouvernement de Kinshasa et s’il n’est pas complice dans le complot de la balkanisation.» 

 Ces envahisseurs finissent par infiltrés toutes les institutions publiques stratégiques du pays y compris les services de sécurité et la Défense dont l’inondation des tutsis rwandais aux rangs stratégiques de l’armée nationale de la RD-Congo.

Durant ces deux dernières décennies, le Nord-Est de la RD-Congo est devenu un Eldorado des tous les voisins partageant les mêmes frontières de la partie en l’occurrence l’Ouganda, et le Burundi, le Rwanda et Tanzanie ; la partie est déstabilisée, déchirée par des guerres les plus sanglantes, sauvages, et mortelles depuis la fin de la IIème guerre mondiale.

Le rêve expansionniste du territoire rwandais sur la partie Est de la RD-Congo est l’un des facteurs additionnels dans la deuxième vague des guerres par procuration, suivant l’agenda de la composition de l’empire Hima ou tutsi land, en plus du pillage des minerais stratégiques de la place qui sera développée dans la section des ‘richesses de la RD-Congo’.

Les guerres de la deuxième vague tirent leur origine dès le conflit tutsis-hutu de 1994, un conflit planifié par les extrémistes tutsi, Kagame et son mentor du temps Museveni, avec comme but d’envahir respectivement le Rwanda et la RD-Congo (Brouwer, Avril 2003).

 

 

c.            La guerre d’invasion (1996 - 1998)

L’invasion de la RD-Congo a officiellement débuté en mai 1996 . Une invasion menée par Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo/Zaïre (AFDL), planifié, soutenue en troupes, financièrement, et logistiquement par les étrangers entre autres USA, Afrique du Sud, Ouganda, Burundi, et Rwanda. En mission apparente de renverser le régime de Mobutu, pourtant ayant des agendas cachés d’occuper et de dilapider les richesses de la RD-Congo.

Le préalable d’occupation de la RD-Congo était de vider les camps de réfugiés du Nord-Kivu qui hébergeait de dizaines de milliers de Hutus rwandais en fuite après le génocide hutu-tutsi de 1994 en procédant par les massacres et persécutions atroces en vue de les éloigner des frontières au risque des représailles sur le sol rwandais, le bilan dudit génocide fut lourd, Gaspard Musabyimana notera que « entre 200.000 et 300.000 réfugiés hutu ont été Volatilisés. Beaucoup d’entre eux ont été tués par balles, d’autres à l’arme blanche.»  (Musabyimana, 2004)

d.           La guerre d’agression  (1998 - 2002)

Après la reprise des consciences de Mzee Kabila qui constatera que son colis d’AFDL rempli des extrémistes tutsis dont Joseph Kabila complotait de récupérer le pouvoir qu’il les a arraché dès la prise de  la ville de Lubumbashi en début avril 1997 (là il commencera à signer des contrats léonins avec les multinationales) en s’autoproclama président de la république tandis qu’eux prévoyaient une autre personne. Tout au début d’aout 1998, Mzee Kabila prendra la décision initiale de résilier l’Alliance avec ses alliés tutsis burundo-ougando-rwandais,  et leur demandera de rentrer dans leurs pays respectifs, cette décision déclenchera la première guerre africaine.  (Prunie, 2009)

A part le complot de renverser son pouvoir, Mzee Kabila accusera ses ex-alliés tutsis d’exceller aux  persécutions des populations ; crimes et massacres dans la capitale qu’à l’intérieur du pays y compris ceux des refugiés hutu, confiscation des biens privés (maisons, véhicules, …) et publiques, ainsi qu’au pillage des ressources.

Une guerre africaine où  onze armées régulières africaines y compris la RD-Congo et l’Afrique du Sud, cette dernière combattait en masque couvert au rang des agresseurs faire face du pyromane-pompier. Ces armées étaient divisées en deux groupes, celles d’agressions et d’autres qui venaient en aide pour protéger le régime de Mzee Kabila. Parmi celles d’agression on compte l’Afrique du Sud, la Tanzanie, le Kenya, la République Centrafricaine, l’Ouganda, le Burundi, et le Rwanda. Celles d’accompagnement de l’armée régulière de la RD-Congo on trouve l’Angola, la Namibie et le Zimbabwe.

La RD-Congo expérimentera durant cette période un véritable far-West, où le pays sera occupé presqu’à son deux-tiers, presque tout Est et Nord seront occupés. Il y a eu d’une part et rebondissement des groupes armés-envahisseurs tels que le regroupement des extrémistes tutsis, revenant de leurs auto-exportations formant un nouveau groupe terroriste sous le label du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), un mouvement made in et téléguidé du Rwanda, actuellement dirigé par Azarius Ruberwa, (ce mouvement sera multiplié plus tard à plusieurs groupes, sur base de la stratégie de la manipulation du règne-absolu ; diviser pour mieux Reigner ! ), suivi de l'Allied Democratic Front (ADF-Nalu), un mouvement composée des rebelles ougandais qui lutte contre le régime Ougandais, et les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), un mouvement armées composé des rebelles hutus rwandais qui luttent contre le régime rwandais.

De l’autre part, on expérimente l’émergence-multiplicateur des milices téléguidés de l’extérieur, principalement les duplicatas de RCD en plusieurs copies dont RCD-Kisangani (RCD-K) crée par  ‎Ernest Wamba dia Wamba abandonnée plus tard pour créer RCD-Mouvement de Libération (RCD-ML), et RCD-Kisangani-Mouvement de libération, RCD-K-ML ou RCD-ML) dirigé par Mbusa Nyamwisi, ce dernier sera plus tard soupçonné par un rapport remis au président ougandais Yoweri Museveni d'avoir détourné environ 10 millions de dollars (principalement en permettant l'exploitation des ressources naturelles de la région qu'il contrôlait militairement, mais aussi exonération de taxes, etc) (Bomboko, 2004.’, RDC-Congo (RCD–Goma) sera dirigé par Kin-kiey Mulumba de 2002 jusqu’à la repriser de la direction par le véritable superviseur tutsi azarius Ruberwa, RCD — National (RCD–N) dirigé par Roger Lumbala qui en 2013 va rejoindre le mouvement M23, tous ces mouvement seront initialement téléguidé de l’Ouganda, cet effet multiplicateur constitue des caractéristiques de la délinquance des leaders-traitres congolais que nous allons souligné dans la section ‘L’implication des leaders  congolais dans la déstabilisation de sa Nation’. L’Ouganda soutenait aussi le Mouvement de libération du Congo (MLC) dirigé par Jean-Pierre Bemba, incarcéré depuis mai 2008 à la Haye dans la prison de Cour Pénal Internationale (CPI) pour crime contre l’humanité.

Human Rights Watch notera d’après les enquêtes de l'International Rescue Committee, que la guerre d’agression résultera à un bilan le plus meurtrier depuis la fin de la 2eme guerre mondiale, le taux de mortalité serait estimé à 3.3 millions morts.

e.           La guerre de Kisangani (5 - 10 juin 2000)

La guerre de Kisangani ou la guerre de six jours tenue du 5 au 10 juin 2000 au Nord-Est de la RD-Congo précisément dans l’actuelle province de Tshopo.  Une guerre éclatée entre deux armées régulières des pays étrangers notamment le Rwanda et l’Ouganda en pleine d’une ville peuplée de la RD-Congo, elle est la première guerre du genre dans le monde, dont n’était rien d’autres que le  dispute du contrôle des sites miniers pour le pillage des minerais d’un pays voisin ! Il eut d’énormes dégâts tant matériels que des pertes des vies humaines, dont l’Amnesty international estime le taux de la mortalité à plus de 1.200 morts, et 10.000 obus tirés dans 5 jours (Amnesty International, 2003).  La MONUC, ou l’actuel MONUSCO notera ce qui suit :

« Les tirs sont trop courts ou trop longs », assurera l'un d'eux. « Ils n'atteignent que rarement le camp d'en face, mais immanquablement, ils tombent sur les quartiers les plus peuplés ».  (Monuc, 1er février 2001)

Dans son communiqué de presse du 9 juin 2000, le CICR déplorait le fait que les affrontements éclatés le 5 juin aient fait 50 morts et 150 blessés au moins parmi les civils. «Les combats ont touché la plus grande partie de la Ville, et notamment les quartiers résidentiels ». Selon Le Monde du 13 juin 2000, dans certains quartiers, particulièrement au Nord de Kisangani, environ 70 % des habitations ont été détruites.

Le Rapporteur Spécial Roberto GARRETON est beaucoup plus édifiant quant aux chiffres et à la portée de cette « guerre dans la guerre » :

" ... Outre quelques combattants, près de 1000 Congolais ont trouvé la mort et des milliers d'autres ont été blessés. La ville a bien été détruite par les forces étrangères, notamment, lors des combats de juin », renchérit-il, avant de conclure : « ce conflit qui a opposé à Kisangani les « troupes non invitées du Rwanda à celles de l'Ouganda, reflète le mieux l'esprit de conquête qui anime le Rwanda et l'Ouganda. ». (Monuc, 1er février 2001, op.cit)

Par suite de la poursuite judiciaire de la RD-Congo aux instances internationales contre les envahisseurs des dommages causés sur son sol, la Cour internationale de justice (CIJ) condamnera l’Ouganda dans son arrêt du 19 décembre 2005, à réparer les conséquences en acceptant l’évaluation des dommages proposée par les autorités congolaises à hauteur de 6 à 10 milliards de dollars, et le dossier du Rwanda sera retiré suite de sa justification de traque des rebelles Interahamwe ou `genocidaires’ hutus (CIJ, 2005). Jusqu’à ce jour aucun effort n’est fourni du côté du régime de Kinshasa de pourvoir négocier avec l’Ouganda le montant et les modalités de paiement suivant l’arrêté de la CJI. Voici l’un des dossiers que les leaders d’un Congo Libre doivent remettre sur la table, voir même la réintroduction de la poursuite du Rwanda à ce propos, sa justification ne tienne pas debout ; traque des rebelles interahamwe, à l’intérieur d’un pays souverain !

f.            Première guerre des extrémistes tutsis dans la RD-Congo - CNDP (2003 - 2009)

En Septembre 2003, émergera dans le Sud-Kivu un autre envahisseur  terroriste tutsi-rwandais, le général Laurent Nkundabatware, un dissident de RCD, qui refusa de prendre position d’offre d’intégrer l’armée nationale FARDC. En 2004, se joignant avec le colonel dissident Jules Mutebusi ils créeront un mouvement terroriste dénommé le Congrès National pour la Défense du Peuple (CNDP) avec lequel ils investiront la ville de Bukavu.  (Reybrouck, 2010)

 

 

Ces extrémistes tutsis, prétendaient la défense de la minorité tutsie ‘congolaise’, comme motif de leur révolte, N’est-ce pas la cause qu’Azarius Ruberwa se batte bec et ongles ! Quoique le CNDP commettra des dommages atroces que Human Wrights Watch dans l’un de ses rapports couvrant que l’espace de 2006-2007 à ce propos énuméra comme suit :

« Des agressions effroyables à l'encontre des civils–à savoir des meurtres, des viols généralisés et le recrutement forcé ainsi que l'utilisation d'enfants soldats–se sont multipliées, après des accords politiques qui étaient censés mettre un terme à ces exactions. Des centaines de milliers de personnes ont été déplacées et ont dû abandonner leurs foyers au cours des 10 derniers mois. » 

Malgré toutes les atrocités commises, le régime de Kinshasa signera des accords de coopération avec le CNDP en mars 2009, où ce mouvement criminel semblera se convertir en parti politique pour s’allié au régime dont la majorité de ses terroristes seront imputées dans l’armée régulière, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Le 22 janvier 2009, Nkundabatware retournera dans son pays natal, le Rwanda où il vit sans toutes inquiétudes.

g.           Deuxième guerre des extrémistes tutsis dans la RD-Congo – M23 (2012 - 2013)

En mi-avril 2012 suscitera dans la province du Nord-Kivu un mouvement composé des mutinés ex-officiers tutsis-rwandais infiltrés dans FARD, en majorité originaire du CNDP. Ce mouvement semblerait revendique le respect des accords du 23 mars 2009, d’où proviendra sa dénomination du M23, puis suivront d’autres revendication telle que pour le retour des réfugiés Tutsis qui se trouvent dans leur pays natal (ndlr) notamment Rwanda et Burundi.

 

La direction de M23 sera assuré par des renommés terroristes tutsis des genres du Général Bosco Ntaganda qui est incarcéré à la Haye dans la prison de la Cour Pénal Internationale (CPI) pour crime contre l’humanité, là il comparaitra  dans sa nationalité rwandaise, et le Colonel Ruzandiza alias Sultani Makenga. Ce dernier assure la fonction de chef d’Etat-major du M23, il fut le second en Commandant de l’Opération Amani Leo au Sud-Kivu

Le M23 occupera plusieurs territoires dans le Nord-Kivu principalement à Nyiragongo et à Rutshuru où il se scinda après affrontement en deux fractions celle de Sultani Makenga et celle de la branche politique du mouvement Jean-Marie Runiga, que le traitre Roger Lumbala assistera.

Ce mouvement sema comme le précédant un holocauste sans nom à l’Est du pays, le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) rapportera ce qui suit :

Le BCNUDH est en mesure de confirmer qu’entre avril 2012 et novembre 2013, des membres du M23 ont commis de nombreuses violations des droits de l’homme dont des atteintes au droit à la vie à l’encontre de 116 personnes, des atteintes au droit à l’intégrité physique à l’encontre de 351 personnes, dont 161 victimes de viol, des atteintes au droit à la liberté et à la sécurité de la personne à l’encontre de 296 personnes, dont 18 de travaux forcés, et 50 atteintes au droit à la propriété. Il convient de noter que le nombre réel de violations des droits de l’homme pourrait être beaucoup plus élevé par rapport à celui repris dans le présent rapport. (BCNUDH, 2014)

Le M23 sera repoussé hors des territoires de la RD-Congo vers l’Ouganda, le 4 novembre 2014, par une brigade des forces des pays membres de la SADC, composée des troupes de l’Afrique du Sud, de Malawi, et de la Tanzanie.

Pendant toute la période d’agressions, les autochtones se mobilisent en groupes de défense qu’on appelle Maï-Maï. Ces derniers ne sont pas des groupements négatifs come veut on nous faire croire dans le but de les neutraliser en créant des doublures et/ou en commettant des actes sauvages en leur noms. Ces mouvements ont pour but d’auto-défense et surtout lutter contre l’occupation étrangère.

En réalité, l’imputation des guerres créées ou alimentées par les multinationales à travers leurs sous-traitants particulièrement sur les zones géostratégiques du pays par la  multiplication des milices ayant pour mission primordiale de nettoyer le terrain en vue d’assurer primo le pillage systématique des ressources naturelles, et secundo la protection des biens et personnels des commanditaires et tertio maintenir la déstabilisation perpétuelle de la partie ciblée en vue d’échapper complètement au contrôle .

 

Diamena-Lema MATUNDU (Joseph)

WhatsApp: +27 81 424 9935

Appels: +243 82 931 8931 / 89 828 3581

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