L'ignorance engendre l'indifférence et même l'ennui. Si l'on ne sait rien, comment s'intéresser ? Or Les Congolais de France savent que Paul Kagamé est le tortionnaire de leur peuple, le pillard de leurs richesses et le marionnettiste de ceux qui sont placés au pouvoir au Congo-démocratique pour ses ambitions de trôner en Afrique comme le Bismark des Grands Lacs.
Les Résistants-Patriotes-Combattants Congolais contre Paul Kagamé à Paris, venu pour sceller les nonces franco-rwandaises !
Par Freddy Mulongo, samedi 10 septembre 2011 à 12:04 :: radio :: #1721 :: rss
Paul Kagamé, président du Rwanda. Dessin de l'Américain James Ferguson.
Tapis rouge sang dans la ville lumière d' un Président terroriste et receleur des richesses de la République démocratique du Congo ? Les Congolais qui n'ont pas encore fait le deuil de 8 millions de morts, victimes de la prédation de Paul Kagamé, de pillages organisés par le Rwanda des minerais congolais, réfutent la visite officielle du plus grand génocidaire qui jouit d'une impunité inouïe. Le Rwanda est devenu le premier pays exportateur du coltan, alors que ce dernier ne se trouve en grande quantité que dans le sous-sol congolais. Des lobbystes mafieux et véreux sont payés à coût de millions de dollars pour encenser Paul Kagamé et son régime alors qu'il pille, viole, tue, assassine...pour s'accaparer des terres congolaises et ses richesses. Les Résistants-Patriotes-Combattants de France veillent et patrouillent Paul Kagamé et sa délégation. Dans cette vidéo, c'est sans ambages que Youyou Muntu-Mosi, la Jeanne d'Arc congolaise, Rex Kazadi, l'indomptable résistant, Mama Louise, la guerrière combattante, Odon Mbo, le préfet de discipline et l'encadreur de la jeunesse résistante congolaise ainsi que d'autres s'expriment librément mais avec fermerté sur cette venue de la honte de Paul kagamé à Paris.
NON A LA VENUE DU K-GAME EN FRANCE par banacongoRDC
Paul Kagamé n'est pas attendu que par des Congolais en furie. Le peu des Hutu encore en vie et en exil en France l'attendent aussi. Des Hauts-gradés de l'armée française ne sont pas du reste. Ils trouvent incappetable que Paul Kagamé foule ses pieds à Paris , après avoir traîté l'armée française de tous les noms d'oiseaux.
Larvée depuis la prise du pouvoir par Paul Kagamé en 1994, la crise franco-rwandaise a connu une brutale accélération à la fin de l’année 2006 quand le juge Bruguière lança des mandats d’arrêt internationaux contre plusieurs de ses proches, soupçonnés d’avoir, le 6 avril 1994, abattu ou fait abattre l’avion du président Habyarimana, attentat qui fut l’élément déclencheur du génocide.
Or, la thèse officielle du régime rwandais est que ce furent des Hutus qui assassinèrent leur propre président afin de pouvoir déclencher contre les Tutsis un génocide programmé. La “légitimité” de son régime reposant sur ce mythe, Paul Kagamé répliqua en rompant les relations diplomatiques avec Paris le 25 novembre 2006. Puis il accusa la France de complicité dans le génocide et menaça de lancer à son tour des mandats d’arrêt contre plusieurs dirigeants français dont MM. Balladur, Védrine, Villepin, Léotard, Juppé, ainsi que contre plusieurs hauts gradés de l’armée française.
La nomination de Bernard Kouchner, ami du président rwandais, à la tête du ministère français des Affaires étrangères ouvrit ensuite une période de dégel marquée, en novembre 2009, par le rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays, puis par le voyage du président Sarkozy au Rwanda en février suivant.
Au moment où la France s’est engagée dans une croisade démocratique tous azimuts, la visite de Paul Kagamé paraît insolite.
En effet :
1. Quarante-neuf mandats d’arrêts internationaux ont été émis contre ses plus directs collaborateurs. Quarante par la justice espagnole pour “crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide”, et neuf par les magistrats français enquêtant sur les auteurs de l’attentat du 6 avril 1994 qui détruisit en vol l’avion du président Habyarimana.
2. En mars 2008, Mme Carla del Ponte, ancien procureur du TPIR (Tribunal pénal international pour le Rwanda), révéla que le TPIR détenait des preuves permettant d’inculper Paul Kagamé pour “crimes de guerre et génocide” mais que, si aucune procédure n’avait été ouverte contre lui, c’était en raison des fortes pressions exercées par les États-Unis et la Grande-Bretagne.
3. Grâce notamment aux travaux du TPIR, nous savons aujourd’hui qu’entre 1990 et 1994, Paul Kagamé déstabilisa le pouvoir en place à Kigali au moyen d’attentats sanglants et d’exécutions ciblées de hauts responsables politiques hutus. Furent ainsi exacerbées des tensions ethniques qui explosèrent immédiatement après l’assassinat du président hutu Habyarimana.
4. Le 1er octobre 2010, la publication du rapport Mapping rédigé à l’attention du Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’Onu mit en évidence l’ampleur des crimes commis en République démocratique du Congo contre les réfugiés hutus et les populations locales par l’armée de Paul Kagamé. Estimant le nombre des victimes à plusieurs centaines de milliers, les auteurs du document parlent de « génocide ».
Au moment où le président Sarkozy s’incline devant les cercueils des militaires français tombés en Afghanistan, il importe de rappeler que le 8 avril 1994, des soldats de Kagamé ont froidement assassiné à leur domicile deux sous-officiers français de la gendarmerie et une civile, à savoir les adjudants-chefs René Maïer et Alain Didot, et l’épouse de celui-ci. Quant à l’équipage de l’avion abattu le 6 avril 1994, il était composé de trois coopérants civils français.
Le futur hôte de la France a également ordonné la fabrication du rapport Mucyo mettant en cause des dizaines d’hommes politiques et d’officiers français artificiellement accusés de complicité dans le génocide de 1994. Il a, depuis, été amplement démontré qu’il s’agissait d’un montage grossier reposant sur une accumulation de faux témoignages et de faux en écriture. Lui-même mis en cause, M. Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères, a, le 4 mai 2010, devant la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale, parlé à ce sujet d’un « tissu de mensonges et d’inventions destiné à créer un contre-feu à l’instruction judiciaire menée en France ».