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15 mars 2017 3 15 /03 /mars /2017 07:48

Kananga : des coups de feu entendus au centre-ville

Publié le mar, 14/03/2017

 

Une vue aérienne de la ville de Kananga au Kasaï. Photo Myriam Asmani

Des témoins rapportent que des coups de feu ont été entendus ce mardi 14 mars dans la matinée dans plusieurs endroits du centre-ville de Kananga, notamment à Kamayi Saint Alphonse, au rond-point Pax, au quartier SNEL vers la commune de la Nganza.

Crispin Ntambue, membre de la société civile du Kasaï-Central, relate que ces coups de feu ont été tirés par les forces de l’ordre pour disperser des miliciens qui se réclament proches du chef traditionnel Kamuina Nsapu, tué en août 2016.

Ces miliciens se déployaient à partir de certains quartiers de la ville pour avancer vers le centre-ville.

Les coups de feu ont conduit certains habitants à trouver refuge dans des quartiers plus calmes.

« Différentes personnes affirment avoir vu les éléments [de la milice] en face des forces de l’ordre du côté SNEL. Peu de temps plus tard, on a déployé un dispositif sécuritaire important sur l’ensemble de la ville notamment, le centre-ville. Des populations fuyaient dans tous les sens vers les communes qui étaient un peu calmes », relate Crispin Ntambue joint au téléphone par Radio Okapi en milieu de matinée.

M. Ntambue affirme avoir interrogé des sources proches de la milice, qui affirment que le déploiement des miliciens dans la matinée était destiné à empêcher le ministre de l’Intérieur, actuellement à Kananga, de faire certaines activités. A l’en croire, le ministre devait notamment recevoir des membres de la famille du chef traditionnel Kamuina Nsapu.

Vous pouvez écouter les explications de Crispin Ntambue dans cet extrait sonore.

  • playhttp://www.radiookapi.net/2017/03/14/actualite/securite/kananga-des-coups-de-feu-entendus-au-centre-ville

 

Le calme est revenu dans la ville en fin de matinée.

Des miliciens qui se réclament du chef traditionnel Kamuina Nsapu affrontent depuis plusieurs mois les forces de l’ordre dans les provinces du Kasaï. Des combats qui ont fait de nombreuses victimes.

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(23h du 14 Mars …….)

 

 

REEL DES MASSACRES DU KASAI ?
 

Kalle Stone

A HAUTE VOIX !!!
 
QUEL EST L'ENJEU

 SELON UN DIPLOMATE ONUSIEN CITANT UNE SOURCE DE L'EGLISE CATHOLIQUE ,LE GENERAL ERIC RUHORIMBERE QUI ETAIT ENVOYE A KANANGA PAR JOSEPH KABILA A LA TETE DU 812eme REGIMENT ISSU DU CNDP EST ,AVEC SES HOMMES, L'HOMME ORCHESTRE DES MASSACRES QUI ONT LIEU AU KASAI .
D'APRES UN AUTEUR AMERICAIN ET SPECIALISTE DES QUESTIONS INTERNATIONALES ,GEORGANNE NIENABER, CE CONFLIT ,A L'INSTAR DE CELUI DU KIVU ,CACHERAIT AUSSI UN TRES GRAND ENJEU MINIER .
IL NOUS REVIENT DES SOURCES TRES FIABLES SUR PLACE A KANANGA ,QUE LE POUVOIR DE KINSHASA A CREE SES PROPRES MILICES QUI SE RECLAMENT AUSSI DU DEFUNT CHEF "KAMUINA NSAPU".
L'OPINION DOIT SAVOIR QUE CE N'EST PAS PURE COINCIDENCE QUE TROIS GOUVERNEURS SUCCESSIFS QUI ONT EU A DIRIGER LE KASAI OCCIDENTAL CES DERNIERES ANNEES SONT TOUS DES PROCHES DES INTERETS DE (RCD/GOMA,CNDP ET TELECELL)
1. TRESOR KAPUKU (ANCIEN CADRE DU RCD /GOMA)
2. HUBERT KABASUBABO (ANCIEN CADRE DU RCD/GOMA)
3. ALEX KANDE (ANCIEN CADRE DE TELECELL ET AMI DE MIKO)
UN CADRE DU MINISTERE DES MINES NOUS A LAISSE ENTENDRE DE L'EXISTENCE DES GRANDS GISEMENTS DE COLTAN ET DE FER DANS CET ESPACE DU GRAND KASAI.
A SUIVRE ...

RDC : Plus de 400 tués, 100 000 personnes affectées, le drame du Kasaï commence à ressembler à celui de Beni
Plus de 400 personnes tuées depuis aout 2016, la situation au centre de la RDC se dégrade au jour le jour. Le weekend a été particulièrement violent suite...

 

By Rédaction Actualité.cd

13 mars 2017

 

Plus de 400 personnes tuées depuis aout 2016, la situation au centre de la RDC se dégrade au jour le jour. Le weekend a été particulièrement violent suite aux affrontements entre les forces de l’ordre et des combattants se réclamant de Kamwuina Nsapu près de Mwene-ditu dans la province de Lomami.

La semaine dernière, des sources onusiennes annonçaient qu’un Casque bleu uruguayen avait été blessé par balle.

Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais, a confirmé à ACTUALITE.CD que deux officiels de l’ONU ont été kidnappés depuis dimanche 12 mars au niveau du pont de la rivière Moyo près de Tshimbulu, à près de 120 Km de Kananga (Kasaï Central). Il s’agit d’un américain et d’une suédoise. Egalement enlevés, trois chauffeurs de taxi-moto et un interprète. Ils ont tous été conduits dans la forêt par leurs ravisseurs qui ne sont pas encore identifiés. La milice Kamwina Nsapu qui sévit dans la région n’a pas été formellement pointée du doigt tant par l’ONU que par le gouvernement congolais.

Les attaques attribuées à cette milice font percevoir une vive tension à Kananga et dans plusieurs villes et localités des provinces de l’espace Kasaï. Les 26 et 27 janvier dernier, elles ont même rendu impossibles la tournée du Premier ministre Samy Badibanga.

Pression internationale

Au niveau international, la France, les USA, l’Union européenne et même le Vatican appellent à des enquêtes internationales sur ces violences. Le 8 mars dernier, le Haut-commissaire de Nations-Unies aux droits de l’homme, Zeid, avait également demandé l’ouverture d’une enquête après la découverte des trois nouvelles fosses communes dans cette région.

« À la lumière des rapports récurrents de violations graves et de la découverte récente de trois autres fosses communes, j’exhorte le Conseil à établir une commission d’enquête chargée d’examiner ces allégations », avait dit le prince Zeid.

Initiatives du gouvernement

Pour le gouvernement, il n’y a point des doutes sur les auteurs de ces fosses communes.

« Il y a plus de trois fosses communes que les magistrats en charge de l’enquête ont découvert dans cette partie du territoire national. Le Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme n’a réagi que sur base des données partielles lui fournies peut-être par la société civile. Il n’a pas mis ça sur le dos du Gouvernement. D’après le rapport partiel des magistrats qui sont en charge de l’enquête, ces tueries sont attribuées aux miliciens Kamwina Nsapu qui tuent des chefs locaux, des policiers et même des agents de la CENI à leur passage dans des villages », avait affirmé Lambert Mende.

Comme dans l’Est…

Comme dans l’Est de la RDC, les partenaires internationaux commencent à se mobiliser. Le nouveau secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a même demandé ce vendredi 10 mars 2017 au Conseil de sécurité d’augmenter l’effectif des casques bleus en RDC. Des soldats dits de la paix qui devraient notamment être déployés aux Kasaï.

Au regard de l’ampleur du drame, le Fonds Central de réponse d’urgence (CERF) des Nations Unies a même alloué une enveloppe de 5 millions de dollars US pour couvrir les besoins de plus de 108 000 personnes affectées par la crise, a annoncé l’ONU. Un accent particulier devrait être placé sur la santé et la sécurité alimentaire. Selon la même source, cette première allocation permettra, entre autres, de soutenir la sécurité alimentaire de plus de 25 000 personnes; de fournir des soins et services de santé primaires, de l’eau et des services d’hygiène dans les territoires de Dibaya (Kasaï Central), Kabeya Kamuanga (Kasaï Oriental) et Tshikapa (Kasaï).

A Kinshasa, les autorités disent également prendre au sérieux ces violences.

Après avoir échangé le 31 mars dans la capitale avec les gouverneurs des provinces concernées, Emmanuel Ramazani Shadary, vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur et sécurité, se retrouve depuis le 12 mars à Kananga (Kasaï-central) dans une mission dite de pacification. Il est accompagné d’élus nationaux et locaux originaires de cette partie du pays. D’après les informations d’ACTUALITE.CD, M. Shadary va également entamer des discussions avec la famille régnante du feu Kamwina Nsapu pour son inhumation selon les us et coutumes, ainsi que l’intronisation de son successeur.

Ces événements interviennent dans un contexte pré-électoral tendu. Le gouvernement issu de l’Accord du 31 décembre et qui est censé conduire le pays aux élections avant la fin de l’année n’est toujours pas installé environ trois mois après la signature de ce compromis politique par les principales forces politiques du pays.

Patient LIGODI

 

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