Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 16:31

"...Finir rapidement Kampala’’ ... Et puis? Fdlr, Joseph Kony, etc... 

         

RAPPORT DU MISSON ACCOMPLIE A KAMPALA-copie-1

 

Tout ce que la "communauté internationale" attend maintenant est de répondre aux pays agresseurs qui ont des agenda "cachés" hautement soutenus par leurs souteneurs (mafia minière et leurs gouvernements) à travers le M23-Cndp. Ceci après les "intégrations" précédentes qui reproduisent les mêmes résultats depuis Lusaka jusqu'aujourd'hui.

Comme on peut le voir, elle ("communauté internationale") vient d'obtenir, sous haute pression, la soumission d'un Martin Kobler qui, pourtant, avait déjà rejoint la population martyr du Kivu et de la RDCongo...

Malheureusement, notre gouvernement n'est pas innocent dans ce qui se pointe. Non pas qu'il soit complice ou traître, mais toujours en train de réagir au lieu de prévenir. J'insiste: pourquoi n'y a-t-il pas "A Rwanda Desk", "A Uganda Desk"... avec des pouvoirs décisionnels au sein d'un département donné de notre pays? Pourquoi ne pas avoir un anti-Pole Institute à l'UCB ou dans toute autre université de la RDCongo (financé par la République). Pourquoi ne pas laisser le peuple parler à travers ses institutions??? Quant le Parlement, le "système judiciaire", l'opposition... sont dysfonctionnels (à cause du pouvoir du moment essentiellement), comment ne pas vite viser la seule bouche qui prétend être la seule à pouvoir se substituer à tous les congolais? Qu’elle soit celle de Kobler, de Kabila ou de toute autre personne, même celle de BObama!? Les forces du mal sont si solides qu’elles peuvent faire mal à n’importe quel individu vivant sous cette Terre. Seul un bon fonctionnement institutionnel les complique ou une force aussi brute que la leur.

À partir de ce moment, que peut faire la RDCongo qui puisse représenter le moindre risque? Une alternative acceptable...

Situons où nous sommes d'abord. Nous marchions sur un chemin plein d'obstacles. À un moment donné, nous arrivons à la croisée des chemins: où on va à l’Ouest ou on va à l’Est. Ou encore le Nord ou le Sud. Dans les légendes habituelles, l’un des choix doit porter vers une solution désirable.

Ici, l’une des voies consiste à signer avec le M23 pour les laisser préparer une prochaine agression au moment où la RDCongo n’aura plus aucune force internationale, ne fut-ce que pour observer tout mal commis. L’infiltration sera à son comble et toutes les erreurs à la base de la débandade récente du M23-Cndp seront corrigées...

L’autre voie consiste à maintenir le statu quo et préparer la guerre. La prochaine sera celle que fomentent le Rwanda et l’Ouganda déjà. Ce qui fait de cette option la meilleure, est que cette guerre ne viendra pas de l’intérieur. Ce sera une guerre d’État (expression chère au Professeur Mbokolo Elikya à Morat en novembre 1998). Notre armée sera moins infiltrée et peut-être au meilleure d’elle-même. Nos alliés africains et autres seront encore avec nous car nous ne les aurons pas chassés indirectement par des faux espoirs à signer quoi que ce soit avec des épouvantails M23-Cndp agissant pour le compte du Rwanda et de l'Ouganda. Enfin, la fin de cette guerre mettra sur une même table les vrais belligérants : un côté le Rwanda et l’Ouganda, de l’autre la RDCongo. On se dira la vérité: placer des gouvernements amicaux dans les deux pays voisins dirigés par des pyromanes. Et ceci doit être connu comme une partie des politiques nationales de la RDCongo. C'est cela qui peut, aujourd'hui encore et mieux demain, à ces pyromanes et à leurs souteneurs. En même temps, ces politiques peuvent galvaniser nos peuples vers un intérêt supérieur commun. Etc. Après ces batailles victorieuses, le peuple ainsi mobilisé sera à jamais uni et, à ce moment là, galvanisé pour les objecifs de développement et de leadership régional sur tous les plans.

Là où le bas blesse ! Vous vous imaginez toute la « communauté internationale » derrière un « Accord » entre la RDCongo et un groupe criminel composé majoritairement par des terroristes étrangers qui ont dirigé des bombes indiscriminées sur Goma devant toute la représentation internationale !? Cette même présence internationale, avec toute la pression qu’elle suppose, n’est pas attendue quand « les Fdlr seront vaincus », etc. ... Dans ce cas, les Fdlr rejoindront-ils, eux aussi, les institutions de la RDCongo ou celles du Rwanda ? Ainsi de suite dans le cas de JKony et autres groupes étrangers. Voici pourquoi "le plan Kikwete" aurait dû être le "refrain de Kinshasa" matin, midi et soir...

Enfin, je suis d’avis que le moindre risque doit être dicté par les attentes des populations du Nord-Kivu, du Kivu, de la RDCongo. Ces populations qui ont « marché pour la guerre et pour les Fardc ». Les populations occupées par les Terroristes du M23-Cndp ont approuvé cet appel par leur soutien et l’accueil réservé aux libérateurs des Fardc. Ces populations sont débout aujourd’hui. Il faudrait les garder tel quel en optant pour la seconde option : préparer la guerre. Il faut former le citoyen ordinaire au renseignement comme on le voit en Tanzanie et dans beaucoup d’autres pays sous menace. Il faut garder notre population civile éveillée à travers son admirable société civile. Il faut soutenir nos motards et autres militants. Créons une armée de femmes victimes qui pourraient nourrir nos soldats au front et s’occuper des blessés (comme les femmes infirmières et autres des guerres européennes d’antan). Sur le plan politique, mettons au point des équipes de toute sorte qui collectent les données de nos ennemis, les analyses et soumettent leurs recommandations à un organe de décision qui engage le politique, le militaire, etc.

Un homme ou une femme averti (e) en vaut deux.

Merci!

Mastaki

 

 

"...Finir rapidement Kampala’’ De qui se moque t-on?

 

(KINSHASA)-

 

Martin Kobler, le représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu en Rd-Congo a, de nouveau, appelé le gouvernement de Kinshasa et les ex-rebelles du M23 à terminer le processus de Kampala pour consolider la paix dans l’Est après la victoire militaire de l’armée congolaise. ‘‘Je félicite l’armée congolaise pour avoir défait les rebelles. C’est très bien mais la communauté internationale pense qu’il faut finir rapidement Kampala’’, a-t-il déclaré après un entretien avec l’abbé Malu Malu au siège de la commission électorale nationale indépendante à Kinshasa. Les Nations unies considèrent que le problème du M23 ne disparait pas avec la victoire militaire. ‘‘Le conseil de sécurité des Nations unies ne pense pas que seule la victoire militaire suffit pour résoudre le problème de la paix au Kivu. Il faut terminer à tout prix Kampala pour régler d’autres problèmes’’, a affirmé Kobler. Pour couper court à la guerre de vocabulaire entre Accord de paix voulu par le M23 et déclaration finale soutenu par le gouvernement de Kinshasa, le conseil de sécurité a proposé que le document final à signer s’intitule ‘‘texte final’’ mais qu’il soit ‘‘compréhensif et consensuel’’ pour rapprocher les deux tendances. Par ailleurs, Martin Kobler a précisé que la substance du texte final ne pose aucun problème mais c’est plutôt la terminologie. ‘‘Je suis très encouragé parce que tout le monde est d’accord sur la substance du texte final. L’amnistie et l’intégration, c’était déjà négocié. Cette question a été résolue. Il revient au facilitateur de parler avec les deux parties pour harmoniser’’, a assuré le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en RDC. Depuis l’échec de la signature du document devant sanctionner la fin des pourparlers de Kampala entre les délégués de Kinshasa et ceux de l’ex-rébellion du M23, les envoyés spéciaux des Nations unies, de l’Union Africaine, des Etats Unis et de l’Union européenne poussent la facilitation ougandaise à discuter rapidement avec les deux parties pour trouver une position médiane et consensuelle pour leur permettre de signer le document final.

Partager cet article
Repost0
Published by kongolibre.over-blog.com