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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 12:00

54 ANS D’INDEPENDENCE = 54 ANS D’ESCLAVAGE

par Fungula Fumu Ngondji lemaniKongo

 Carte RDC

Le 30 juin 1960 est la date anniversaire de la proclamation de l’indépendance du Congo par le roi des Belges. Cette date marque, officiellement la fin du statut du Congo en tant que colonie, soumise au pouvoir du royaume Belge. Ce jour-là, le Congo est devenu, lui-même un état souverain égal à toutes les nations jouissant de la plénitude des droits et pouvoirs de décider de ses propres interets sans interférence de qui  que ce soit. Et pour qu’il n’y ait aucun doute là-dessus : par décision de son gouvernement, le Congo a demandé son admission au sein de l’Organisation des Nations Unies et designé Thomas Kanza, l’un des premiers diplômés universitaires de notre pays pour siéger comme son représentant parmi les membres de la haute assemblée générale de tous les peuples libres du monde (Lisez la suite s.v.p.).

 

 

54 ANS D’INDEPENDENCE = 54 ANS D’ESCLAVAGE

par Fungula Fumu Ngondji lemaniKongo

 

Le 30 juin 1960 est la date anniversaire de la proclamation de l’indépendance du Congo par le roi des Belges. Cette date marque, officiellement la fin du statut du Congo en tant que colonie, soumise au pouvoir du royaume Belge. Ce jour-là, le Congo est devenu, lui-même un état souverain égal à toutes les nations jouissant de la plénitude des droits et pouvoirs de décider de ses propres interets sans interférence de qui  que ce soit. Et pour qu’il n’y ait aucun doute là-dessus : par décision de son gouvernement, le Congo a demandé son admission au sein de l’Organisation des Nations Unies et designé Thomas Kanza, l’un des premiers diplômés universitaires de notre pays pour siéger comme son représentant parmi les membres de la haute assemblée générale de tous les peuples libres du monde.

54 ans après, nous savons tous que le Congo continue à jouir du statut de membre des Nations-Unies et possède un représentant qui siège a l’Assemblée Générale de tous les peuples libres du monde. Mais les Congolais peuvent-ils affirmer, en toute conscience, que leur pays est libre et souverain, maitre de décider de ses interets sans interférence de qui que ce soit ?  Au lieu de répondre par oui ou non à cette question, ce qui serait trop simpliste, prenons à témoin les faits pouvant nous permettre de vivre, c’est- à -dire, d’expérimenter le processus qui permet à tout être humain de connaitre ce qu’il est et ce qu’il peut devenir avec les pouvoirs acquis par son expérience. Chacun de nous se rendra compte à la fin que ce processus de la connaissance de soi est le même pour un individu que pour une nation composée de millions d’individus.

 <Homme, connais-toi toi-même> (Man, Know Tyhself)

Commençons d’abord par rappeler à tous qu’ un grand débat a existé pendant très, très longtemps entre l’élite scientifique du monde européen et africain autour de la propriété de  la phrase ci-dessus. L’élite scientifique européenne affirmait que les principes philosophiques donnant cette phrase comme fondation de la connaissance de tout ce qui existe appartiennent à la Grèce ancienne et aux membres de son élite intellectuelle dont Socrates, Plato, Aristotle, Democritus, Pytagoras, etc. Ce débat est, désormais, une chose du passè. L’élite scientifique africaine a démontré que cette phrase, telle qu’elle est épelée, son contenu et tous les principes scientifiques attribués à l’élite intellectuelle de la Grèce ancienne étaient enseignés dans les temples du peuple noir de l’Egypte ancienne qui en avait seul le secret. Et cela, bien avant meme que la Grece Ancienne soit connue. Cette démonstration a été faite dans plusieurs livres publiés par quelques membres de l’élite scientifique africaine notamment par Cheick Anta Diop (dans : Nations Nègres et Cultures, 1954 ; et Antériorité des Civilisations Nègres : mythe ou vérité historique, 1967) ; et aussi par George G. M. James, (dans : Stolen Legacy, The Egyptian Origins of Western Philosophy (Héritage Volé, les Origines Egyptiens de la Philosophie Occidentale, 1954).

J’ai ouvert cette parenthèse pour permettre aux intellectuels congolais et africains diplômés de grandes universités européennes ou africaines qui, une fois en possession de leurs parchemins et leur admission dans les cercles des Rosicruciens, Franc-maçons et autres écoles mystiques, se croient détenteurs de toutes les vérités dont l’homme blanc est supposé être seul maitre. Je parle de ces intellectuels pour qui l’Afrique n’est qu’une terre de misère et maudite par les dieux d’Israel ou autres. Je parle encore de ces intellectuels qui présentent des thèses appelant la communauté internationale d’avoir pitié des peuples d’Afrique qui, plongés dans l’obscurité des siècles et des siècles, ne pourront s’en sortir sans les prières et la charité des puissances occidentales.

Je voudrais dire à ces intellectuels que la seule obscurité de l’Afrique, c’est d’avoir donné la vie à ce type de soi-disant intellectuels. Parce que ce genre d’intellectuels représente ce qu’il y a de pire au sein de notre peuple.

Qu’y a-t-il de pire avec ces intellectuels?

Ce qui est de pire avec ce genre d’intellectuels, surtout ceux qui ont étudiéé dans les pays occidentaux apres les années d’indépendance politique en Afrique, une fois en possession de leurs diplômes et de leur carte de membre de sociétés secrètes dans la confrérie occidentale, ils ne se posent jamais la question de savoir: qui suis-je et qu’est ce que je peux accomplir avec le savoir que j’ai pu accumulée?

Trés peu d’entre nous soi-disant intellectuels congolais et même africains savent que cette question est celle que chacun de nos parents, père et mère se sont posés depuis le commencement des temps. Nous ne le savons pas, parce que nous avons oublié, après avoir quitté le foyer familial, tout ce que nos parents Heureusement pour moi, je ne l’ai jamais oublié parce qu’en devenant écrivain, je suis obligé de recourir chaque jour à ma mémoire pour tenter d’expliquer le présent et envisager l’avenir. Ainsi, dans mon livre « Les Martyres Tata Simon Kimbangu et Patrice Lumumba, en vente à l’Amazone depuis 2013, nous nous sommes interrogés, moi-même et le groupe de jeunes camarades révolutionnaires avec lesquels j’étais associé, quelles sont les valeurs cardinales par lesquelles on reconnait l'homme et la femme Congolais?

C’était au cours de ce processus, que nous appelons Le Processus de la Transformation Individuelle (PTI), permettant à tout être humain de connaitre ce qu’il est et ce qu’il peut devenir avec les pouvoirs acquis par son expérience, que nous avons pu nous rendre compte de ce que nos parents, grands-parents, tantes et oncles nous disaient chaque jour. Les gens, nous disaient-ils, ne vous jugeront pas par les biens matériels que vous pourrez amassés. Ils vous jugeront, plutôt, par votre caractère, que vous soyez riche ou pauvre. Et c’est pour cette raison que tout enfant congolais a été initie à la pratique des valeurs cardinales ancestrales – que nous traduisons en Lingala par Bolingo (amour), Bondeko (unité familiale), Bosalisani (solidarité), Lokumu (dignité) et enfin, Bwanya, (esprit d’entreprise). Ces valeurs cardinales ancestrales devraient constituer les éléments fondamentaux du caractère de tout congolais.

La perte de notre souverainete

Ne pratiquant pas les valeurs cardinales nous transmises par nos ancêtres, détenteurs des secrets de tous les dieux enseignes dans les temples du peuple noir d’Egypte, premier occupant de la planète, l’élite intellectuelle congolaise, soumise au pouvoir de ceux-là qui ont vole notre héritage ancien, a souille la souverainete si chèrement arrachée par le peuple congolais et africain. Et en pratiquant les valeurs et cérémonies de ces mêmes voleurs de nos secrets, l’élite intellectuelle congolaise et africaine a, de ce fait dénie les droits et pouvoirs de son propre peuple pour s’allier aux doctrines de l’oppression, la répression et la surepression, en un mot, à l’impérialisme de l’homme blanc contre le peuple noir d’Afrique. Cet acte de haute trahison est la véritable cause de tous les malheurs que connait notre pays le Congo, l’Afrique, et le peuple noir en général. Est-il possible de s’en sortir ?

La Prophesie de Tata Simon Kimbangu

Nous apprenons à travers la lecture de Stolen Legacy,The Egyptian Origins of Western Philosophy (Heritage Vole, Les origines de la Philosophie Occidentale), que la prophsie était au nombre des arts, sciences et secrets enseigns dans le Système des Mystères de l’Egypte (Egyptian Mystery System). Nous apprenons également que Moise était un prêtre Egyptien. Que faut-il comprendre de ces deux faits ? Il faut comprendre que les prêtres du peuple noir d’Egypte connaissaient entre autres le secret de la prophesie et de la magie entre autres. C’est- à -dire  qu’ils étaient capables de distinguer les caractéristiques d’un prophète ou d’un magicien. Et Moise en était un parmi tant d’autres. Il n’y a donc pas de mystère à comprendre certaines des merveilles rapportées par l’histoire sur la vie de Moise.

De même pouvons-nous comprendre qu’il y ait, au sein de notre peuple et à notre temps, un homme, Tata Simon Kimbangu, qui, par ses paroles et ses actions, semble nous rappeler Moise. Apres tout, nous sommes les descendants de ce peuple qui a conçu tout ce que l’homme blanc a vole ! Et pourquoi aurions-nous du mal à comprendre la prophesie de Tata Simon Kimbangu ?

Qui est  « Nkwa Lulendo »

Depuis un certain temps, il y a une variété d’opinions exprimées par certains intellectuels congolais sur leur interprétation de la prophesie de Tata Simon Kimbangu. Aucun de nous ne peut prétendre posséder l’autorité d’affirmer laquelle de ces interprétations est la vraie. Ne connaissant rien du système des mystères égyptien, nous ne pouvons que spéculer. Mais il y a une chose qui est certaine, cette chose ce sont les paroles de nos parents qui nous disaient que vous ne serez pas juge par les biens matériels que vous pourrez amasser mais plutôt, par votre caractère. Et nous savons que le caractère du congolais est fonction de sa capacité de pratiquer les valeurs cardinales ancestrales épelées plus haut.

Il se fait que, le grand prophète Kemit (Africain), Tata Simon Kimbangu a eu référence à ces valeurs quand il dit : Un temps incommensurable passera avant que le peule Noir prenne une conscience spirituelle. Avec elle viendra l'ère de l'indépendance matérielle suivie par la troisième ère. Au cours de cette période, un Roi Divin naitra (Nkwa Lulendo). Il sera investi du pouvoir "Spirituel" (Kinzambi), "Scientifique" (Kimazayu), et du "Pouvoir Politique" (Kimayala).

 

J’ai écris plus tôt qu’« en s’alliant aux doctrines de l’oppression, la répression et la surexpression, en un mot, à l’impérialisme de l’homme blanc contre le peuple noir d’Afrique…l’élite intellectuelle congolaise et africaine est la veritable cause de tous les malheurs que connait notre pays le Congo, l’Afrique, et le peuple noir en général ».

J’ai voulu, par là, souligner l’évidence du message du prophète. Ce message est que, pour sortir l’Afrique de l’obscurité dans laquelle l’a plonge la trahison de son élite intellectuelle, celle-ci, (élite), doit commencer par se rééduquer spirituellement, intellectuellement et politiquement.

C’est ce que  George G. M. James, l’auteur de Stolen Legacy appelle la Reformation Sociale par la Nouvelle Philosophie de la Rédemption Africaine. Je m’arrête ici parce que cette philosophie de la Rédemption Africaine a beaucoup de ressemblance au Processus de la Transformation Individuelle exposée dans notre livre les Martyres Tata Simon Kimbangu et Patrice Lumumba. Nous laissons aux intellectuels congolais et africains de faire le choix eux-mêmes.

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